Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, s’est félicité de l’adoption par l’Assemblée Générale, mercredi par une écrasante majorité, d’une résolution endossant le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, désormais baptisé “le Pacte de Marrakech sur la migration”.
Le Pacte de Marrakech est “un accord juridiquement non contraignant qui réaffirme les principes fondamentaux de notre communauté mondiale, y compris la souveraineté nationale et les droits de l’Homme universels, tout en ouvrant la voie à une action humaine et sensée en faveur des pays d’origine, de transit et de destination, ainsi que des migrants”, a relevé M. Guterres, dans une déclaration diffusée à cette occasion.
Le chef de l’ONU a ainsi estimé qu’au moment où la coopération internationale est plus importante que jamais, ce nouveau Pacte mondial fournit précisément une plate-forme à cet effort conjoint.
“Le leadership sera essentiel pour donner vie au Pacte et éviter les mythes et les discours dénigrants devenus trop fréquents”, a-t-il estimé, soulignant que le réseau des Nations-Unies pour les migrations, nouvellement créé, “est prêt à soutenir les Etats membres et tous nos partenaires alors que nous nous efforçons ensemble, dans un esprit de respect et d’objectif commun, de mettre les migrations au service de tous”.
Dans un message à l’occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année, le chef de l’ONU avait appelé, mardi, à suivre la voie du Pacte de Marrakech “pour faire en sorte que les migrations profitent à tous”.
“Les migrations favorisent la croissance économique, le dynamisme des sociétés et la tolérance”, a souligné M. Guterres dans ce message, notant qu’elles offrent aussi “une chance à des millions de personnes en quête d’une vie meilleure, et profitent aussi bien aux communautés d’origine qu’à celles de destination”.
“Le Pacte nous aidera à relever les véritables défis que posent les migrations tout en tirant parti de leurs nombreux avantages”, a-t-il estimé, ajoutant que ce document reste “axé sur l’être humain et ancré dans les droits de l’Homme”.
“Il montre la voie à suivre pour offrir davantage de voies légales de migration et lutter plus fermement contre la traite d’êtres humains”, a conclu le Secrétaire général de l’ONU.
Avec MAP