Selon tous les rapports et études, au Maroc, les disparités spatiales constituent le principal frein au développement socioéconomique. Elles se font sentir de manière aiguë dans le monde rural.
Outre l’enclavement, les populations vivant dans les campagnes et les zones éloignées souffrent d’un manque patent en infrastructures de base et en opportunités d’emploi. Ce qui se répercute de manière directe sur leurs conditions de vie.
Face à cette situation, SM le Roi Mohammed VI a lancé, en 2005, l’Initiative Nationale du Développement Humain (INDH). Une initiative d’envergure qui vise à lutter contre la pauvreté et l’exclusion, en s’attaquant aux déficits sociaux de base (éducation, santé…) et à promouvoir les activités génératrices de revenus stables.
En matière d’infrastructures et d’accompagnement de la population, plusieurs initiatives royales ont également vu le jour. Ainsi, des caravanes médicales et des opérations de distribution de denrées alimentaires de première nécessité sont organisées régulièrement dans plusieurs villes et régions du Royaume.
L’action royale en faveur des plus vulnérables a fait des émules au sein de la société marocaine. A ce titre, plusieurs associations à but non lucratif organisent annuellement des opérations de collecte de dons, en nature ou en numéraire, en faveur des habitants des régions montagneuses et reculées. De même, des personnes physiques bénévoles, de simples citoyens, lancent et supervisent, chaque année, des opérations d’assistance aux populations dans le besoin et ce, à diverses occasions (vague de froid, Ramadan…).
Certes, les inégalités sont criantes au Maroc. Néanmoins, grâce à la solidarité et à l’entraide dont font preuve les Marocains, l’espoir est toujours permis. L’espoir en un Maroc dont le développement profiterait à tous, sans distinction et où la bombe à retardement que constitue la pauvreté serait désamorcée.
M.L