Le sommet de l’Union africaine a entamé, dimanche à Addis-Abeba, les travaux de sa 32ème session ordinaire avec la participation du Maroc.
Le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, préside la délégation marocaine à ce Sommet, qui est composée du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita et du ministre délégué chargé de la Coopération africaine, Mohcine Jazouli.
Ce Sommet sera marquée par le lancement du thème de l’année 2019 de l’Union africaine: «Année des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées: Vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique».
Abordant la thématique du sommet, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a relevé à l’ouverture de cette assemblée ordinaire que «le phénomène des déplacements forcés reste hélas prégnant. La Commission de l’Union africaine voudrait que nos proclamations de foi sur ce thème sonnent, enfin, le glas de toutes les formes d’apathies, d’immobilisme, voire de démission pure et simple devant les horreurs de cet insupportable fléaux».
M. Faki Mahamat a souligné la nécessité de s’attaquer plus résolument aux causes profondes du phénomène, parallèlement à l’accélération de l’opérationnalisation de l’agence humanitaire africaine.
Le président de la Commission de l’UA est revenu, d’autre part, sur les actions menées au cours de l’année dernière, entre autres, l’accord sur la zone de libre-échange continentale (ZLECAF), dont l’atteinte du nombre requis de sa ratification est « désormais à portée de la main».
« Une telle avancée augure, sans verser dans un optimisme excessif, d’une évolution encourageante sur le marché unique pour le transport aérien, le protocole sur la liberté de circulation des personnes et le passeport africain», a dit le président de la Commission de l’UA.
Par ailleurs, M. Faki Mahamat, a évoqué notamment la paix et la réconciliation qui se concrétise dans la Corne de l’Afrique, la lutte contre le terrorisme au Sahel et dans le bassin du lac Tchad, la crise en Libye et l’accord de paix en Centrafrique.
Outre des chefs d’Etat et de gouvernement africains, la séance d’ouverture a été marquée par la participation des secrétaires généraux de l’ONU et de la Ligue Arabe, du président de l’Etat de Palestine, du président de la FIFA et du directeur général de l’OMS.
Avec MAP