La thèse d’un empoisonnement de Yasser Arafat, mort en 2004 près de Paris, a été relancée après la divulgation des analyses d’un laboratoire suisse confortant cette hypothèse.
Le dirigeant historique palestinien est décédé à l’âge de 75 ans, le 11 novembre 2004, mais depuis, les causes de sa mort n’ont toujours pas été élucidées.
Cependant, sa veuve, Souha Arafat, a toujours affirmé qu’il avait été empoisonné.
Arafat est mort après son évacuation vers la France avec l’accord d’Israël qui l’assiégeait depuis plus de deux ans à la Mouqataa, siège de la présidence palestinienne à Ramallah.
Il avait été transféré dans un hôpital militaire français après avoir souffert de douleurs abdominales sans fièvre.
En juillet 2012, Al-Jazeera diffusait un documentaire révélant que des quantités anormales de polonium, un poison extrêmement radioactif, avaient été retrouvées sur des effets personnels de Yasser Arafat, confiés par sa veuve à la chaîne qui les a fait analyser par le laboratoire suisse.
Un médecin légiste britannique, qui a rédigé une analyse du rapport médical, Dave Barclay, a déclaré à Al-Jazeera: «L’arme du crime a été trouvée. Ce que nous ne savons pas, c’est qui la tenait à ce moment-là».
Nombre de Palestiniens, dont le neveu d’Arafat et président de la Fondation Yasser Arafat, Nasser al-Qidwa et Tawfiq Tiraoui, président de la commission d’enquête palestinienne sur la mort du leader palestinien, ou encore le Hamas, au pouvoir à Gaza, soupçonnent ouvertement Israël qui a toujours nié.
PZ