Les jeunes d’Afrique étaient nombreux à participer au Forum des jeunes africains dont les travaux se sont tenus aujourd’hui (16 mars 2019), dans le cadre du cinquième Forum Crans Montana qui se poursuit jusqu’au 17 mars 2019 à Dakhla.
Les participants à ce Forum ont été unanimes pour dire que l’exclusion des jeunes et des femmes est devenue un fardeau qui freine le développement et retarde le progrès auquel aspire la population africaine. Cette exclusion est exacerbée par les conflits et la sécurité fragile dans nombre de pays qui se trouvent amputée d’une jeunesse censée être son plus grand atout, ont-ils expliqué.
Admettre les problèmes auxquels sont confrontés les jeunes africains
Pour le Secrétaire Général de l’Union panafricaine de la jeunesse, Soulaiman Sidibe, la première étape de la solution réside dans l’admission des nombreux problèmes auxquels sont confrontés les jeunes africains liés principalement à l’éducation, la formation, l’emploi, le manque d’espace d’expression et d’accès à la prise de décision. Si les jeunes ne participent pas de manière active au développement de leurs pays, la responsabilité de changer la donne dépend de la jeunesse elle même en premier lieu, car cette frange de la société est appelée à se mobiliser et s’organiser pour exiger pacifiquement et à travers les mécanismes politiques de participer à la prise de décision, a-t-il indiqué.
Dans la déclaration finale sanctionnant les travaux du forum des jeunes africains, les participants ont appelé à la promotion de la mobilité des personnes et des biens en Afrique, qui a toujours été la force du continent en termes de valorisation du brassage culturel, de stabilité économique et d’unicité des peuples en Afrique.
Les efforts gouvernementaux sont nécessaires pour propulser les jeunes aux commandes à travers le renforcement de leurs capacités et la promotion de leur situation, avec le concours de tous les acteurs : société civile, médias, partis politiques, acteurs culturels et artistiques et entrepreneurs.
Mohcine Lourhzal