CGEM Appel à un plan d’urgence pour l’industrie

CGEM

Lors d’une réunion tenue entre la CGEM et le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, un ensemble d’engagements ont été pris pour entamer le processus de renouveau industriel du pays.

En effet, présent en séance de travail à la CGEM, dont il connaît bien les rouages, pour en avoir été président, le tout fraîchement nommé ministre de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique Moulay Hafid Elalamy devait répondre à un appel de lancement d’un plan d’urgence pour l’industrie marocaine. Appel que dicte aujourd’hui un état des lieux de cette industrie où les indices passent peu à peu au rouge.
L’Appel a été réitéré, à l’occasion, par la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah Chaqroun, qui a souligné, à cet effet «l’inquiétude que suscite la dégradation du secteur de l’industrie, qui fournit 2,2 millions de postes de travail, soit 21% des emplois du pays. Depuis 2009, l’industrie perd 25.000 emplois par an. Enfin, l’industrie contribue aujourd’hui à moins de 15% du PIB alors que sa part était de 17% en 2005».
La présidente de la CGEM a appelé à agir sur trois leviers pour réindustrialiser le Maroc. Il y a ainsi lieu de se doter d’abord, d’une véritable stratégie industrielle. Puis il s’agira de combattre la concurrence déloyale (matérialisée par l’informel) et enfin, corriger le manque de normes.
Pour Miriem Bensalah, l’industrie marocaine, qu’elle soit productrice pour le marché local ou exportatrice, demeure une source de stabilité économique et sociale, et un rempart contre la dégradation de la balance commerciale.

Entretien avec Houcine El Ouardi, ministre de la Santé

Le ministre cautionne

De son côté, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, a affirmé être totalement en phase avec la CGEM. Il a souligné l’engagement de son ministère à définir, de manière concertée avec le patronat, les contours du renouveau industriel et à y intégrer la compensation industrielle comme vecteur de croissance. Le ministre a par ailleurs fortement mis l’accent sur l’importance des investissements directs étrangers (IDE), pour le développement économique du Maroc.
Ceci étant, la CGEM souligne qu’en plus d’une vision stratégique, l’industrie a également besoin d’être appuyée par la lutte contre l’informel et la contrebande et ce, par le biais «d’actions sérieuses et rapides».
Lors de cette rencontre, Elalamy était accompagné de Mohamed Abbou, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, et de Mamoun Bouhadhoud, ministre délégué chargé des Petites entreprises et de l’intégration du secteur informel.

Hamid Dades

PME
Quels dispositifs de financement?

La Commission PME de la CGEM a organisé un séminaire sous le thème : «Financement des PME – Nouveaux Dispositifs au Maroc et Expériences Internationales». Ce séminaire a bénéficié de l’intervention d’experts nationaux et internationaux du monde de la finance. Ces dernier ont ainsi apporté leur éclairage et partagé leurs expériences respectives en matière de financement et d’accompagnement des PME et leur mise en phase avec les attentes du secteur privé. Ce qui a fait de cette rencontre une réelle occasion de confronter les expériences sur les outils de financements octroyés aux PME et de permettre aux financiers de se rencontrer et d’échanger autour des outils d’accompagnement des PME.

Maroc : Les produits alimentaires plombent la balance commerciale

 

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