Le contrat-programme qui sera signé lors du Salon international des viandes rouges qui se tiendra du 5 au 7 décembre prochain à Casablanca, entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVR)
devrait envisager des mesures à même d’inciter les opérateurs de ce secteur à exporter leurs viandes. Selon le président de la FIVR, Hammou Ohelli, qui s’exprimait lors d’un point de presse organisé, lundi 25 novembre à Casablanca, l’export est envisageable, à condition toutefois que la viande puisse d’abord passer par des abattoirs agréés par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Or, d’après Ohelli, le Maroc ne compte qu’un seul abattoir communal et un privé qui sont agréés par le ministère de l’Agriculture. C’est dire, explique le président de la FIVR, que des efforts restent à faire. Pour le président de la FIVR, il va falloir traiter l’abattage comme une activité industrielle, à gérer par des investisseurs privés, ou via concession, lorsque la commune est propriétaire des abattoirs.