Le procès en appel du journaliste Taoufik Bouachrine s’est ouvert mardi à Casablanca, cinq mois après sa condamnation à 12 ans de prison ferme pour des agressions sexuelles qu’il a toujours niées en dénonçant un « procès politique ».
L’affaire, qui avait été jugée en grande partie à huis clos en première instance, a passionné la presse marocaine du fait de la personnalité de l’accusé, connu pour son ton critique, et de la gravité des charges, « traite d’êtres humains », « abus de pouvoir à des fins sexuelles », « viol et tentative de viol » envers huit plaignantes.
Arrêté en février 2018 dans les locaux de son journal et incarcéré depuis, le directeur du quotidien indépendant Akhbar al-Yaoum, qui a toujours nié toute relation non consentie avec les plaignantes, avait été reconnu coupable en novembre de tous les chefs d’accusation en première instance.
Mardi, cet influent journaliste de 49 est apparu souriant à l’audience à la Cour d’appel de Casablanca (ouest), a constaté un journaliste de l’AFP sur place.
Avec AFP