Fidèle à son trend innovateur annoncé il y a deux ans, Lesieur Cristal vient de présenter, comme promis en 2012, ses cinq innovations pour 2013. Celles-ci concernent des produits dont la société détient la maîtrise, notamment le savon.
En effet, lors d’une rencontre avec la presse, tenue à cette fin, Samir Oudghiri Idrissi, DG de Lesieur Cristal, a commencé par présenter la nouvelle vision de son entreprise identifiée désormais comme un «brand maker» (faiseur de marques) et leader de l’industrie des corps gras au Maroc. A cette occasion, le DG a aussi présenté les dernières nouveautés dans le cadre de la stratégie d’innovation.
Conforté dans sa vision de développement et son ambition de création de valeur durable au profit de toutes ses parties prenantes, Lesieur Cristal innove pour le bien-être des consommateurs. L’entreprise confirme ainsi l’engagement pris au début d’année d’introduire sur le marché national 4 innovations majeures par an. En 2013, il y en a eu cinq et Oudghiri explique cela par la vitesse de croisière qu’a atteint le TGV de l’innovation Lesieur Cristal. «Celui-ci touche aujourd’hui toutes les lignes de l’entreprise. Notre mission de brand maker mobilise toute notre organisation au service de nos clients et de notre environnement», a-t-il affirmé. Un environnement bien connu, puisque le succès des marques, «repose sur notre connaissance des attentes des Marocains, notre capacité à répondre à de réels besoins, afin de faciliter leur quotidien, mais aussi sur le socle de nos ressources humaines, de notre outil industriel performant et notre engagement dans l’amont agricole», comme l’a encore expliqué Oudghiri.
Place à l’innovation
La dernière innovation en date présentée par Lesieur Cristal prend la forme d’une extension de la marque Lesieur au Maroc sur le marché des condiments, avec le lancement national d’une gamme de mayonnaise et de ketchup. La franchise Lesieur entre ainsi dans un segment à plus forte valeur ajoutée, avec toujours comme objectif la satisfaction du consommateur.
C’est la première valorisation des huiles opérée par la marque sur le territoire national, au-delà des huiles brutes et raffinées, spécialement formulée pour répondre au goût local en s’appuyant sur l’expertise internationale de Lesieur France. Lesieur Cristal vise une part de marché de 20% à terme pour ses condiments.
La seconde innovation est en relation avec la simplification de la gamme Taous entamée en 2012 pour consolider la position de cette marque patrimoniale sur le marché des savons durs. L’objectif est de répondre aux désirs d’un consommateur à la recherche de bénéfices vraiment utiles. Après le succès de Taous liquide en début d’année, Taous revient à l’essentiel avec trois variantes déclinées en savon dur, offrant trois fonctions distinctes, à savoir une authenticité naturelle, un soin de la peau et une protection antibactérienne.
Le brand maker a également lancé avant l’été El Kef Pâte, le seul savon en pâte réellement multi-usage.
Là encore, le succès a été instantané avec une part de marché de 17% en moins de deux mois, pour un produit qui redonne ses lettres de noblesse à une marque historique et patrimoniale répondant aux exigences des consommatrices de toutes catégories.
Aujourd’hui, Lesieur Cristal porte plus haut ses ambitions en matière d’innovation en en faisant un véritable fil rouge, catalyseur de toutes ses activités sur l’ensemble de son organisation. Pour ce faire, Lesieur Cristal exerce son devoir de brand maker dans un marché marocain en constante évolution en mettant son expertise d’opérateur industriel, agrégateur de la filière oléicole et distributeur en contact direct avec le marché, au service d’une chaîne de valorisation, de la graine jusqu’au consommateur qui demeure le bénéficiaire final de cette dynamique.
Hamid Dades
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3 Questions à…
Samir Oudghiri Idrissi, DG de Lesieur Cristal
Interview
Vous bouclez 2013 avec ces 5 innovations. Que prévoyez-vous pour 2014?
Nous maintenons notre engagement à faire 3 ou 4 innovations par an et ce sera essentiellement sur les branches de notre métier, à savoir huile de table, huile d’olive et savon. Nous ne sortirons pas de ces domaines-là, parce que nous croyons beaucoup que notre crédibilité est un facteur-clé de succès.
Et qu’en est-il du volume des investissements dans ces différents projets?
Les projets sont différents l’un de l’autre. Par exemple, sur la pâte multi-usage, il a fallu investir dans une usine qui a coûté 25 MDH et il faut y ajouter toute la partie marketing et ce qui s’en suit. Sur la partie de Taouss et ses déclinaisons de parfums, c’est par contre un investissement R&D et Marketing. Il est un peu plus modeste et c’est aussi le cas pour la partie condiments.
Pourquoi spécialement les condiments?
Parce que, là aussi, c’est plus de la R&D, puisque nous ne produisons pas. Ce sont des produits qui nous viennent de France, même si c’est une formulation marocaine, en attendant d’avoir des volumes suffisants pour pouvoir les produire localement. Donc, lorsqu’on est obligé de monter des usines, ça fait forcément des investissements plus importants. Mais lorsqu’on n’a besoin que de R&D et de Marketing, on est à un peu moins de 10 MDH par projet.
Propos recueillis par HD