Sécurité Banalisation des crimes !

Police a Casablanca

Côté crimes et délits, la situation est grave. L’année 2013 aura été marquée par l’explosion de la criminalité, sous toutes ses formes, dans les quatre coins du pays.

L’apparition d’actes de violences et d’agressions auxquels les Marocains n’étaient pas habitués montre la dangerosité d’une situation devenue, depuis un certain temps, inquiétante. Une criminalité ayant battu tous les records dans pratiquement toutes les villes du Royaume. Des bandes qui, de plus en plus, gagnent en notoriété et sévissent avec des armes blanches, épées et de grands couteaux… Mais aussi avec des armes à feu ! Car, depuis un certain temps, ces malfrats qui sont de plus en plus organisés en bandes, ont même franchi un pas dans leur acte criminel et n’hésitent pas à porter, en effet, des armes à feu. Des histoires d’agences bancaires attaquées, en plein jour, dans les artères principales de nos villes, ou encore l’attaque de bus par des bandits organisés… Bref les histoires n’ont pas manqué, en 2013, pour faire l’objet d’articles de presse.
Il y a une semaine, un site électronique du nord a rapporté l’histoire tragique d’une famille dont tous les membres ont été sauvagement agressés par une bande armée de grands couteaux. Les habitants de Kssar El Kebir sont encore révoltés par cet acte effrayant. Et ce lundi 23 décembre, un autre organe de presse a rapporté que des citoyens se trouvant à l’intérieur d’un café, à Ain diab, ont été victimes d’une agression ayant été commise par de jeunes délinquants spécialisés dans le vol avec des matraques électriques. Chaque jour, les journaux nationaux publient des histoires de personnes victimes d’actes de violences, de vol, de viol ou encore de meurtre commis avec une sauvagerie angoissante, par des malfrats qui ne craignent plus d’attaquer… y compris les policiers. Certains quotidiens sont même devenus des journaux de «faits divers». Au point où, aux yeux de l’opinion publique nationale, ces actes criminels dont le nombre ne cesse de croître, se sont «banalisés».
De temps à autre, les forces de l’ordre arrivent à mettre la main sur des malfrats criminels. Mais le fait est que les crimes ont pris une véritable ampleur, aux quatre coins du pays. Au point que, en plus de ce sentiment d’insécurité qui croît, de jour en jour, chez les Marocains, il y a cette banalisation des actes criminels qui les désespère.

Casablanca : D’où viendra le salut?

Naîma Cherii

,
,

Voir aussi

La synergie entre les INDH, une nécessité pour la promotion des droits de l’Homme (Mme Bouayach)

La synergie entre les INDH, une nécessité pour la promotion des droits de l’Homme (Bouayach)

La synergie entre les Institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) constitue un pilier essentiel …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Captcha Plus loading...