Le projet marocain « d’intégration de l’efficacité énergétique dans les bâtiments » a été sélectionné pour bénéficier d’un financement à hauteur de 20 millions d’euros alloué par le fonds vert NAMA Facility, dans le cadre d’une compétition internationale.
La sélection de ce projet vient confirmer le rôle « d’avant-garde » du Royaume en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et les changements climatiques, a indiqué, dans une déclaration à cette occasion, le ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Abdelahad Fassi Fehri.
« Le Maroc est fortement engagé, conformément aux orientations de SM le Roi Mohammed VI, dans un mouvement planétaire pour lutter contre le réchauffement climatique et pour la limitation des émissions de gaz à effet de serre », a rappelé le ministre, notant que « cet engagement se manifeste par diverses façons et a pris une ampleur nouvelle depuis que le Maroc a abrité la COP22.
Le projet marocain a été choisi à la suite d’un processus de sélection et d’une évaluation de projets réalisés par des experts mandatés par ce fonds vert et par les organes ou les pays donateurs à la suite d’une compétition internationale, a indiqué M. Fassi Fehri, précisant que ce projet a été réalisé en partenariat avec le ministère de l’Energie et des Mines et le Groupe Al Omrane. « Le choix du Maroc et de ce projet a une importance très particulière, parce que le bâtiment est un secteur fortement consommateur d’énergie (…) notamment par les appareils électroménagers qui ont tendance aujourd’hui à se généraliser dans les foyers marocains », a expliqué le ministre. « Il s’agit de mettre en place des incitations financières aussi bien pour la construction de nouveaux logements que pour l’utilisation d’équipements faiblement consommateurs en énergie, outre des incitations financières à destination des promoteurs et des consommateurs », a-t-il ajouté.
Le ministre a souligné l’importance d’un tel projet, notant qu’il ne faut pas « rester uniquement dans des déclarations de principes et de grands accords au niveau international ».
« La vraie question est de mettre en œuvre des projets concrets et de mobiliser les moyens de financements nécessaires », a-t-il dit.
Le Maroc a « des engagements internationaux très précis » en matière de lutte contre le réchauffement climatique, a souligné le ministre en faisant observer que ce projet revêt un intérêt écologique et qu’il est également à même de réduire la facture électrique et de favoriser une filière prometteuse en matière d’économie verte.
Avec MAP