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Analystes et citoyens se posent moult questions sur les raisons ayant fait des villes marocaines, des espaces propices à la prolifération des agressions où l’insécurité va crescendo.
Pendant ce temps, les autorités tentent de contrer ce phénomène qui, de fil en aiguille, a fini par créer une véritable psychose parmi la population.
De nos jours, les Marocains réfléchissent mille fois avant de s’aventurer à se balader seuls dans la rue. Que ce soit dans les transports en commun, où dans les grandes artères des grandes villes marocaines, les victimes se comptent par dizaines, voire par centaines. En témoigne le nombre de plaintes déposées auprès des différents commissariats.
La sécurité relève de la responsabilité de l’Etat et elle doit le rester. Face à une situation sécuritaire alarmante et exceptionnelle comme celle que nous vivons aujourd’hui, un plan d’urgence s’impose pour éradiquer une criminalité galopante, aux répercussions regrettables sur l’image du pays auprès de la population, dont une grande majorité songe désormais à émigrer vers d’autres cieux… Mais aussi, vis-à-vis des investisseurs étrangers pour lesquels la sécurité est une condition pré-requise à l’acte d’investir. Pour étouffer dans l’œuf le phénomène des agressions et la criminalité de manière générale, il faut se pencher sur les origines du mal.
Selon l’indice Numbeo, le Maroc est classé cinquième dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) en terme de criminalité. Dans son rapport au titre de l’année 2019, l’indice Numbeo a fait savoir que l’inquiétude d’être agressé ou volé atteint 60,62 %, rien qu’à Casablanca. De quoi donner des frissons dans le dos et pousser à la réflexion.
En attendant de voir ce que sera la réaction des pouvoirs publics face à la recrudescence des agressions violentes, les Marocains désemparés et en proie à la peur, n’ont qu’une seule revendication qu’ils répètent à l’unisson: «Stop Grissage» (stop aux agressions).
Mohcine Lourhzal
