L’exécutif s’est enfin décidé à donner un coup de pousse à l’investissement! La Commission interministérielle des investissements, présidée par le chef de gouvernement, a en effet rendu sa liste des projets de conventions validés.
Il s’agit en fait d’une quarantaine de projets qui ont été entérinés pour un montant de 42 MMDH. Ce montant va ainsi permettra la création à terme de quelque 16.000 emplois, dont 2.000 directs et 14.000 indirects.
Il faut dire que le soutien conventionnel à l’investissement semble reprendre de l’allure, surtout quand Abdelilah Benkirane a insisté pour que la signature effective des conventions adoptées au sein de la Commission nationale se fasse dans un délai maximal d’un mois.
Ceux qui en profitent
Par secteur et sur les 42 MMDH, c’est celui de l’énergie qui accapare les 3/4 du montant de ces investissements avec 31 MMDH. Il est suivi par les secteurs des infrastructures, du transport et de la logistique (4 MMDH). Ces secteurs permettront de générer 850 emplois stables et directs. Les télécoms occupent la 3ème place avec 7,3% du total des investissements, suivis de l’industrie (4,8%) et du tourisme (3,8%).
S’agissant de la répartition géographique des projets examinés par la Commission, la Région Doukkala-Abda arrive en tête avec 57% du total des investissements, suivie de l’Oriental (11%), alors que 580 emplois seront créés dans la Région de Tanger-Tétouan et 400 dans celle du Grand Casablanca. A noter que les projets maroco-étrangers représentent 54% des investissements examinés par ladite commission, avec une enveloppe financière de 22,87 MMDH, alors que les investissements nationaux occupent la 2ème position avec 32% et un budget de 13 MMDH couvrant les secteurs des télécoms, de l’énergie et des infrastructures. La 3ème place revient aux capitaux étrangers avec 14% du total des investissements.
Hamid dades
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Encadrement Une nouvelle charte de l’investissement au Maroc, promise depuis plusieurs années, est en phase finale de rédaction par le gouvernement marocain. Visant à simplifier certaines procédures, cette charte devrait aussi prévoir un régime particulier avec une négociation «à la carte» pour les très gros projets. L’idée est de formaliser ce qui se fait déjà dans certains cas, notamment Renault Tanger et Centrale électrique de Safi… |