Les négociateurs du Likoud (droite) de B. Nétanyahu et du parti centriste Kahol Lavan (Bleu-Blanc) de Benny Gantz, avaient prévu de se rencontrer dans l’espoir de former un gouvernement d’union. Ces pourparlers devaient être suivis d’un tête-à-tête entre les deux rivaux.
Mais, le 1er octobre au soir, Bleu-Blanc a annulé ces rencontres, estimant que les «conditions préalables» essentielles au dialogue n’avaient pas été réunies à ce stade.
Pour Bleu-Blanc, B. Nétanyahu ne peut diriger un gouvernement tant que ses affaires avec la justice ne sont pas réglées, et il ne peut représenter que le Likoud dans les pourparlers, pas l’ensemble des partis de droite et religieux.
«Le Likoud est stupéfait de la décision de Kahol Lavan de faire voler en éclats les négociations et d’annuler les rencontres», a réagi le parti du premier ministre, accusant des membres de Bleu-Blanc de refuser une alternance entre MM. Nétanyahu et Gantz dans un gouvernement d’union.
Si M. Nétanyahu ne parvient pas à former le gouvernement, il devra remettre son «mandat» au président, qui pourra le confier à M. Gantz. Mais, à ce stade, rien n’indique que l’ancien général parviendrait à rallier le Likoud ou à coopter ses alliés.
Patrice Zehr