Presque un an jour pour jour après le crime, l’assassin présumé de l’opposant Chokri Belaïd a été tué lors d’une opération antiterroriste dans la banlieue de Tunis.
M. Ben Jeddou, ministre de l’Intérieur, a affirmé que la garde nationale, l’équivalent de la gendarmerie, avait réussi à tuer sept terroristes très armés.
Cinq des sept suspects tués ont été identifiés, selon le ministre, dont Kamel Gadhgadhi, «celui qui a commis l’assassinat politique du martyr Chokri Belaïd», a affirmé le ministre qui a tenu à préciser que son identité avait été établie «scientifiquement».
Depuis la révolution de début 2011, la Tunisie fait face à l’essor de groupuscules islamistes armés. Les assassinats des opposants Chokri Belaïd, le 6 février 2013, et Mohamed Brahmi, le 25 juillet 2013, ont été attribués par les autorités à Ansar Al-Charia, accusé d’être lié à Al-Qaïda.
Mais un procès très attendu par la famille et les amis de l’opposant n’aura pas lieu. Cela fait bien sûr les affaires de certains.
Patrice Zehr