Un jeune Casablancais âgé de 19 ans a été arrêté, mercredi 5 mars, pour diffusion sur la Toile de photographies compromettantes. Les services de la Sûreté nationale de la capitale économique l’ont appréhendé, suite à une plainte déposée par le père d’une jeune fille mineure (sa copine) pour l’avoir photographiée et filmée dans des positions pornographiques et diffusé, après sa rupture avec la jeune fille, les documents sur Internet.
La jeune fille avait accepté de filmer avec son téléphone leurs ébats pour un usage personnel. Seulement, après leur séparation, le jeune homme a diffusé la vidéo sur la Toile, portant ainsi préjudice à son ex-petite amie et à sa famille.
Ce cas n’est pas le seul.
En effet, nombre de jeunes filles se voient menacées par leur compagnon de divulguer des secrets personnels à coups d’envoi, de publication ou de distribution de messages malveillants. Avec les nouveaux outils de réseautage social et de communication, l’intimidation peut aisément se propager.
La pratique de sextos consiste en l’envoi d’images ou de vidéos nues ou partiellement nues, sexuellement explicites ou suggestives. Les jeunes destinent ces images à leurs partenaires, mais celles-ci peuvent parvenir à un auditoire élargi.
Les sextos ont récemment frappé, détruisant les rêves politiques du conseiller torontois, Adam Giambrone, ou encore ébranlant l’image du golfeur américain, Tiger Woods.
Un récent sondage, commandé par l’éditeur de logiciels McAfee pour la Saint-Valentin, montre que 56% de Français entre 25 et 44 ans ont déjà envoyé des sextos et 53% en auraient déjà reçu.
Bouchra Elkhadir