A quelques jours de l’ouverture de la session printanière du Parlement, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) annonce que la loi, conformément à l’article 128 du règlement intérieur de la Chambre des conseillers, permet «en début de séance consacrée aux questions orales aux présidents des groupes parlementaires
de disposer de trois minutes pour informer d’un événement jugé important». Pour mémoire, le chef de gouvernement, Abdellah Benkirane, s’est basé sur le Conseil constitutionnel pour interdire la généralisation du «droit d’informer» (Al Ihata). Ce qui a poussé les chefs des groupes parlementaires de l’opposition a interpeller le président de la deuxième Chambre concernant la possibilité de saisir le régulateur du paysage audiovisuel pour trancher sur ce dossier. Mohamed Cheikh Biadillah s’était engagé à étudier la faisabilité d’adresser une correspondance à la HACA concernant cette affaire.