Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine a fortement salué le leadership et les efforts déployés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l’opérationnalisation de la Commission dédiée au Bassin du Congo et celle de la région du Sahel.
«Le Conseil a fortement salué le leadership et les efforts déployés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l’opérationnalisation de la Commission dédiée au Bassin du Congo, qui a tenu son premier Sommet des chefs d’État et de gouvernement, à Brazzaville, le 29 avril 2018, sous la présidence de S.E. le Président Denis Sassou Nguesso de la République du Congo, ainsi que l’opérationnalisation de la Commission dédiée à la région du Sahel, qui a tenu son premier Sommet des chefs d’État et de gouvernement à Niamey, au Niger, le 25 février 2019, sous la présidence de S.E. le président Mahamadou Issoufou de la République du Niger, conformément à la décision du 1er Sommet africain de l’action en faveur d’une co-émergence continentale, tenue en marge de la COP 22 (Marrakech, 2016)», indique un communiqué sanctionnant les travaux de la 877ème réunion du CPS consacrée au «changement climatique et ses impacts sur les Petits États insulaires en développement».
Le CPS a souligné l’importance cruciale que revêt la mise en place de la Commission des États insulaires, qui contribuera largement aux efforts continentaux visant à résoudre les problèmes liés aux effets du changement climatique sur les Petits États insulaires en développement en Afrique, souligne le communiqué parvenu jeudi à la MAP.
Le CPS a aussi salué les initiatives et les efforts déployés par l’UA, tels que ceux du Comité des chefs d’État et de Gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC), l’Initiative d’adaptation africaine (AAI), l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI) et l’Initiative de l’agriculture africaine (AAA), qui visent à traiter les actions en cours sur l’adaptation, l’atténuation et le renforcement de la résilience liées au climat, entreprises par les États membres de l’UA aux niveaux national et régional.
Le Conseil a souligné la nécessité d’accorder la priorité aux systèmes d’alerte rapide, aux mécanismes de prévention et aux stratégies de réduction des risques de catastrophe.
Le CPS a, d’autre part, noté avec préoccupation qu’il n’existait pas de financement suffisant pour lutter contre les impacts actuels du changement climatique. A cet égard, le Conseil a demandé au Président de la Commission de l’UA d’explorer les moyens innovants de financer des actions de lutte contre le changement climatique en Afrique, y compris le partenariat avec le secteur privé pour combler le déficit de financement actuel, afin de fournir aux trois commissions AAI, AREI et AAA, tout le soutien nécessaire, et a appelé tous les États membres à soutenir cette initiative, lit-on dans ce communiqué.
Le Conseil a réitéré son appel pour le soutien des engagements et des accords internationaux et régionaux sur le changement climatique, en particulier de l’Accord de Paris, et appelé la communauté internationale à honorer l’engagement pris de contribuer à hauteur de 100 milliards de dollars us par an, pour financer des actions de lutte contre le changement climatique aux niveaux national, régional et international. Le Conseil a également rappelé la nécessité de mettre en œuvre les dispositions contenues dans le Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone et le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015-2030) et ses quatre domaines d’action prioritaires pour prévenir/réduire les risques de catastrophe nouveaux/existants, à savoir comprendre le risque de catastrophe, renforcer la gestion des risques de catastrophe, investir dans la réduction des catastrophes pour la résilience et renforcer la préparation aux catastrophes pour une réponse efficace et pour “Reconstruire en mieux” dans le redressement, la réhabilitation et la reconstruction.
Cette réunion, rappelle-t-on, a été marquée par des allocutions de l’Ambassadeur Représentant du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, de l’Ambassadeur Davis Pierre de la République des Seychelles, en sa qualité de champion de l’Economie bleue et du Département de l’Economie rurale et de l’agriculture de l’UA, ainsi que la déclaration de Hanna S. Tetteh, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies et chef du Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine (UNOAU) outre les interventions des représentants des États membres de l’Union africaine, des Communautés économiques régionales (CER), des partenaires de l’UA et des organisations internationales.
Avec MAP