L’Office national des chemins de fer (ONCF) a bien clôturé l’exercice 2013 avec des projets en cours de réalisation ou bientôt livrables. L’Office de Mohamed Rabii Khlii a ainsi entamé sa nouvelle année avec des perspectives encore plus prometteuses.
Au bout de ses 50 ans d’existence, l’ONCF témoigne d’une solidité et d’une résistance qui ne font qu’honorer son histoire et renforcer sa croissance ascendante. Avec des indices dans le vert et tous les indicateurs en amélioration, cela confirme le positionnement de l’Office en tant que principal opérateur ferroviaire du Maroc. C’est d’ailleurs sous le signe de la mobilisation et de la fierté que l’office a clôturé l’exercice 2013, montrant qu’il s’agit bel et bien d’une entreprise saine financièrement, moderne, performante, dynamique, socialement apaisée et internationalement reconnue.
L’Office a pu maintenir le cap de la croissance, installée plus d’une décennie, en réalisant de bons résultats à plusieurs niveaux. Plus de 38 millions de voyageurs ont emprunté le réseau de l’ONCF. Un chiffre qui est en nette progression par rapport aux exercices précédents, soit une variation de 6% par rapport à 2012 et 23% par rapport à 2010. Pour leur part, les recettes y afférentes se sont situées autour de 1,42 MMDH, en progression de 5% comparativement à la même période de l’année précédente.
Ce chiffre constitue par ailleurs une part de 39% des recettes générées durant 2013 et ce, par rapport à l’ensemble des activités commerciales de transport ferroviaire de l’ONCF. Ceci est tiré par l’adéquation offre-demande que l’ONCF adapte au profit de ses voyageurs.
L’augmentation du nombre des trains, la généralisation progressive de l’horaire cadencé, la réduction des temps de parcours et des délais de correspondance ont constitué autant de registres sur lesquels l’Office a travaillé pour offrir aux clients le meilleur du voyage. 76.800 trains sont opérationnels en 2013, soit une progression de 10% en l’espace de quatre ans. A cet égard, le nombre de places offertes a dépassé les 100.000 par jour. Ainsi, le taux de régularité des trains a dépassé les 80%. De même, le taux de satisfaction globale s’est situé autour de 77%, contre 69% une année auparavant.
En termes de résultats financiers, le directeur général de l’Office confirme que tous les agrégats ont dépassé les objectifs fixés dans le contrat-programme avec l’État. Le chiffre d’affaires généré au titre de l’exercice 2013 a été de l’ordre de 3,8 MMDH. La performance annuelle est pour sa part évaluée à 6,9%, comparativement à l’exercice précédent. L’activité ferroviaire Voyageur, conjuguée au fret, a donné un trafic global d’environ 11,10 milliards d’unités kilométriques, au moment où l’objectif fixé par le contrat-programme État-ONCF (2010-2015) tablait sur 11,15 milliards d’unités kilométriques.
Par ailleurs, l’ONCF a atteint 4,5 MMDH de produits d’exploitation, en hausse de 4,7% par rapport à 2012 et de 18% par rapport à l’objectif fixé dans le contrat-programme. Le résultat d’exploitation positif s’est amélioré de 52 MDH pour se situer à 616 MDH, contre un objectif de 564 MDH fixé par le contrat-programme. Le résultat net s’est bonifié de 148 MDH, contre un objectif de 312 MDH initialement au titre du contrat programme.
Pour ce qui est des investissements, ils ont connu un rythme de développement accéléré. L’ONCF fait état d’un montant de 5 MMDH investis en 2013. Ces réalisations ont concerné à la fois la construction de la ligne à grande vitesse Tanger-Kénitra et les projets relatifs à la poursuite de la modernisation et du renforcement du réseau actuel.
H. Dades