Les familles des victimes des incidents de Gdeim Izik ont commémoré, vendredi 8 novembre 2019, le neuvième anniversaire des sinistres événements qui ont suivi le démantèlement pacifique du camp de Gdeim Izik, près de Laâyoune, et fait onze morts (atroces) dans les rangs des forces de l’ordre.
Dans un communiqué, la Coordination a rappelé la souffrance persistante des familles des victimes, qui ont besoin plus qu’avant d’un accompagnement psychologique et social, en particulier les enfants des martyrs et leurs veuves, dont la plupart vivent dans des conditions pénibles nécessitant un geste fort et sincère et un hommage solennel qui pourrait panser leurs plaies.
La Coordination a ainsi demandé, que le 8 novembre, soit décrété Journée Nationale du Martyr, tout en s’indignant du fait que les auteurs des crimes barbares commis à Gdeim Izik soient si bassement présentés par la propagande des séparatistes, comme des «héros».
A cet égard, il a été souligné l’importance de continuer à interpeller les différents organes des Nations Unies, à leur tête le Conseil des droits de l’Homme à Genève, en vue de la tenue d’un procès symbolique des criminels auteurs de ces violences et de leurs principaux instigateurs parmi les dirigeants du polisario et ceux qui les soutiennent.
LR