Les manifestants rejettent la tenue de la présidentielle algérienne du 12 décembre 2019
Décrédibilisés et largement rejetés par la rue, deux candidats à la présidentielle algérienne à laquelle plus personne ne croit, si ce n’est un Gaïd Salah qui veut préserver ses pouvoirs, n’ont rien trouvé de mieux pour cacher leur incompétence, que de s’en prendre une nouvelle fois au Maroc.
Si Abdelmajid Tebboune, dont on se passera de rappeler qu’il est l’un des meilleurs symboles du système aujourd’hui rejeté par le peuple algérien, a exigé (sic) des excuses officielles de la part du Maroc avant la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays ; un autre candidat à la présidence algérienne, Abdelkader Bengrina, a déclaré que «les exportations systématiques» du Maroc d’inquiétantes quantités de drogues, équivaudraient aux revenus tirés du pétrole en Algérie».
Faut-il rappeler que c’est l’Algérie qui inonde le marché marocain, par des quantités faramineuses de psychotropes (Karkoubi)? Est-il nécessaire de souligner que durant de longues années, les bénéfices tirés du pétrole algérien allaient directement dans les poches des dignitaires du régime militaire algérien, au même moment où le peuple algérien était condamné à moisir dans la pauvreté.
Depuis bientôt 1 an, les manifestants battent le pavé deux fois par semaine, pour dire NON aux symboles de l’ancien système et à l’organisation de la présidentielle algérienne qui va le perpétuer. Gaïd Salah, qui impose cette élection, a montré son vrai visage, celui d’une personnalité narcissique imbibée de sa personne, prête à tout pour renforcer sa mainmise sur les richesses de l’Algérie. La manière humiliante avec laquelle il a écarté Abdelaziz Bouteflika en dit long sur le caractère de celui qui était à deux doigts d’être chassé de l’armée.
LR