Lever de rideau sur les nouveautés et les promos…
Auto Expo ouvre ses portes ce jeudi 8 mai. Un flux important de visiteurs est attendu lors de cette 9e édition. Cet évènement, très attendu par les professionnels et les particuliers, boostera les ventes des différentes marques présentes sur ce lieu, surtout que le premier trimestre de l’année 2014 était décevant pour les concessionnaires. Avec seulement 27.600 unités écoulées à fin mars 2014 (30.904 en 2013), le marché des voitures de tourisme (VP) recule de 10, 8%, celui des voitures utilitaires (VUL) perd lui aussi 8,3% (soit 10,59% pour les VP et les VUL), selon les chiffres de l’AIVAM. Cependant, il faut souligner que certaines marques s’en sortent haut la main, que ce soit au niveau des voitures particuliers ou des voitures utilitaires. Les marques Dacia, Hyundai, Ford et Fiat s’en sortent aussi bien au niveau des VP qu’au niveau des VUL.
A fin mars, les ventes du marché de l’utilitaire ont reculé, passant de 3.270 à seulement 3.000 unités. Soit un recul de 8,31%. Dacia a enregistré une hausse de 15,74% au niveau des ventes avec 8.111unités (VP+VUL). Hyundai, pour sa part, a hissé ses ventes de 9,46% en écoulant 2.284 dans les deux segments. Fiat, quant à elle, a écoulé 1.907 unités en 2014 contre 1.615 (en 2013), soit une augmentation de 18,08 % au niveau des ventes. Volvo a vendu 86 unités en 2013 et 115 unités en 2014, soit une hausse de 33,27% au niveau des ventes. Skoda aussi a enregistré une hausse des ventes de 14,29% en écoulant 304 unités à fin 2014 contre 266 unités en 2013. Renault, qui était leader du marché, n’a écoulé que 2.317 véhicules en 2014 contre 3.963 en 2013, soit une baisse de 41,53 % au niveau des VP. Pour ce qui est des VUL, elle a vendu 512 unités en 2013 contre seulement 215 unités en 2014 soit une baisse de -59, 43% au niveau des ventes. Alfa Romeo, Chery, Chevrolet, Jaguar, Mercedes, Mini, Mitsubishi, Nissan, trouvent aussi du mal à écouler leurs modèles.
Badia Dref
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Auto Expo, contexte et objectifs
La 9ème édition du Salon automobile commence, ce jeudi 8 mai, avec la présence de 60 marques. Détails.
La grand-messe de l’automobile commence ce jeudi 8 mai 2014. En effet, l’Association des Importateurs de Véhicules au Maroc (Aivam) organise la 9ème édition du Salon Auto Expo, du 8 au 18 mai, à l’Office des Foires et Expositions de Casablanca (OFEC). Les organisateurs de ce Salon biennal annoncent une probable affluence de 250.000 visiteurs. Il faut dire que 60 marques seront présentes avec 400 modèles et 500 conseillers commerciaux, sur une surface d’exposition de 24.000 m2.
Le Salon expose les avancées du secteur automobile dans ses diverses composantes. Il s’agit d’un événement incontournable pour les professionnels du secteur. Il compte réunir l’ensemble des opérateurs de l’automobile, en l’occurrence les membres de l’Aivam, les banques, les sociétés de financement et de leasing, les compagnies d’assurances, les compagnies pétrolières et les opérateurs de la location longue durée, ainsi que les accessoiristes automobiles. «L’association n’a cessé d’œuvrer depuis 25 ans pour promouvoir un secteur qui est devenu stratégique, aujourd’hui, dans notre économie par sa dimension industrielle et commerciale, sa valeur et son poids économique, mais aussi sa dimension humaine en termes de savoir-faire et d’emplois», a déclaré Mohamed Amal Guedira, président de l’Aivam, lors la présentation de l’événement, le 23 avril dernier. En effet, Auto Expo incarne la pérennité du marché national et l’ouverture aux nouveautés internationales. Il offre aux professionnels du secteur une plate-forme pour stimuler leurs activités et consolider leur adhésion et leur synergie.
Le chiffre d’affaires global du secteur a atteint 50 milliards de dirhams, avec une part dans le produit intérieur brut (PIB) marocain de plus de 2,3% cette année. Le secteur participe à la création de plus de 13.000 emplois directs et plus de 116.000 indirects. De ce fait, le secteur automobile contribue au développement économique marocain.
L’Aivam tient à le souligner, pour elle, le secteur constitue la révélation des avancées sociétales et de la démocratisation. «Au Maroc, l’automobile contribue à l’avancée démocratique et aux libertés. Elle est vecteur du changement en termes de technologie, de goût, d’esthétique et de promotion sociale», avance Mohamed Amal Guedira.
Un secteur en décélération
Les résultats du secteur connaissent un tassement. «Nous avons progressé, durant la dernière décennie, avec un taux de croissance à deux chiffres. Et voilà que cette croissance se tasse un peu. Paradoxalement, l’Amérique et l’Europe renouent avec la croissance du secteur et des pays comme la Chine et l’Inde affichent des taux de croissance enviables. Le Maroc fait l’expérience conjoncturelle d’un tassement de cette croissance», d’après le président de l’Aivam. La mobilité du royaume demeure faible, alors qu’elle recèle un taux de croissance potentiel important. Preuve en est que la pénétration est de 70 véhicules pour 1.000 habitants. En Europe, la pénétration est de 700 véhicules pour 1.000 habitants.
A titre de rappel, les professionnels du secteur se sont accordés sur le fait qu’Auto Expo 2012 a tenu toutes ses promesses. Cette réussite revenait à la qualité des stands conformes aux standards internationaux. Aussi, le Salon a-t-il connu une affluence record en comparaison avec les éditions qui l’ont précédée. S’agissant des ventes, le groupe Renault s’est positionné en tête avec 2.000 commandes, suivi de Ford avec 880 commandes et Peugeot avec 830 commandes.
Anas Hassy
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Un seul sponsor Attijariwafa bank est le sponsor officiel et exclusif du Salon 2014. Le groupe a mis en place un stand de 220 m2 avec pour objectif d’accompagner les professionnels et les particuliers dans leurs projets, ce qui réaffirme sa volonté de participer au développement du secteur. L’ensemble des filiales du groupe seront présentes au Salon, à savoir Wafa Assurance, Wafabail et Wafa LLD. |
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Achat de voiture : Les frais incontournables
Vu que l’achat d’un véhicule d’occasion est toujours sujet à bien des soupçons (véhicule volé, trafiqué, modifié…) et sauf achat en lieux sûrs (garages ou revendeurs reconnus), mieux vaut prévoir un véhicule «nouvelle génération», soit une voiture neuve. Aujourd’hui, les facilités sont telles que le budget prévu pour ce faire ne pose plus ou presque aucun problème. Enfin, pas plus que les tracasseries administratives et fiscales qui suivent l’achat d’un véhicule, surtout quand celles-ci ne sont pas prises en charge par le concessionnaire. Tout le monde ne connaît pas vraiment les obligations réglementaires auxquelles on est soumis, d’où elles ne sont jamais prévues dans le budget… Il faut donc penser à tout cela! Et la première des choses est bien «l’assurance». Elle est d’ailleurs obligatoire. Elle couvre surtout la responsabilité civile et, en moyenne, son prix auprès des compagnies d’assurances est relativement modéré, en fonction de la puissance dite fiscale des véhicules.
Ainsi, jusqu’à 6 chevaux (ou 5 chevaux pour un diesel), le prix moyen est de 2.200 DH par an. De 7 à 8 chevaux essence ou 5 chevaux diesel, il faudra déverser 2.600 DH par an. Pour les 9-10 chevaux essence ou 6-7 chevaux diesel, c’est 2.900 dirhams par an.
Seule l’assurance pour responsabilité civile est obligatoire. Mais, il est préconisé de s’assurer pour d’autres types de dommages: les assurances pour défense et recours (8% en moyenne de la prime d’assurance civile) ou, pour un prix beaucoup plus modique, l’assurance contre l’incendie (compter 0,4% à 0,5% du prix d’achat du véhicule garanti). Les compagnies d’assurances sont soumises à une taxe d’Etat de 15,3 % et des timbres fiscaux de 11 DH (dont 1 DH au profit de la prévention).
Mais quand l’assurance est payée, ce n’est pas fini. Il faudra encore payer le contrôle technique (pour les véhicules de plus de 5 ans et qui a lieu tous les ans) et la vignette qui concerne les véhicules d’un poids inférieur à 3 tonnes (sauf ceux qui ont plus de 25 ans, les transports en commun, les taxis, les véhicules spéciaux et militaires ou de l’Etat). Les tarifs de la vignette pour les véhicules au Maroc ont connu un léger changement en 2013-2014 pour s’établir entre 350 et 8.000 DH pour les voitures Essence et entre 700 et 20.000 DH pour les voitures Diesel.
Dans le détail, pour l’essence, c’est désormais 350 DH pour les voitures inférieures à 8 CV, 650 DH pour les 8 à 10 CV inclus, 3.000 DH pour les 11 à 14 CV inclus et 8.000 DH pour les voitures supérieures à 15 CV.
Le prix de la vignette pour les voitures Diesel inférieures à 8 CV est, quant à lui, de 700 DH. Pour les 8 à 10 CV inclus, il est de 1.500 DH et pour les 11 à 14 CV inclus, c’est 6.000 DH. Quant aux voitures supérieures à 15 CV, il faut payer 20.000 DH.
Un bon «petit» budget à prévoir pour rouler en toute confiance et bien profiter de sa voiture! Il faut surtout penser à faire le bon choix…
Hamid Dades
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Circulation : Déroute des routes !
Au Maroc, la fiscalité sur l’automobile est l’un des moyens d’assurer le financement des infrastructures routières. Sans fiscalité, il n’y aurait donc ni infrastructures routières, ni même de moyens de transport collectif. En théorie, tout se passe bien dans le meilleur des mondes!
Mais en réalité, dans la pratique quotidienne, les choses sont tout autres! Tout le monde est tenté par l’acquisition d’une belle voiture. Ceux qui en ont déjà une songent à la changer, parce qu’en bons payeurs, ils s’acquittent dans les délais de leurs engagements fiscaux. Ils payent leurs vignettes et rêvent de prendre la route en toute sécurité… Cette dernière est devenue une utopie! Car sur nos routes, aujourd’hui, tout peut exister sauf «la sécurité». Pourtant, les conducteurs ne sont pas tous des chauffards et les campagnes de sensibilisation ne sont pas sans impacter les plus endurcis. Cependant, les accidents sont toujours là! Tout simplement parce qu’on ne pense que rarement à un élément important, devenu même motif de désistement pour ce qui est de l’achat d’une voiture: l’état des routes.
Dieu merci! Les autoroutes, faisant partie de programmes nationaux, sont épargnées. Mais ce n’est pas sur les autoroutes qu’on passe sa journée! C’est plutôt sur les routes nationales, secondaires et tertiaires, les boulevards et les avenues et les rues des villes… Là, c’est déconcertant. L’état lamentable des routes cause malheureusement bien des accidents. Parfois, pour un véhicule tout seul… Tous ces trous, ces fissures, ces crevasses, ces nids de poule, ces dos-d’âne… apprennent au conducteur la meilleure façon d’esquinter sa voiture! Passer sur un ralentisseur (qui n’a de cela que le nom), pour tomber dans une crevasse, éviter un nid de poule pour coincer sa roue dans une fissure, accélérer et ralentir, dégrader la vitesse et se relancer… Personne n’apprend à un conducteur comment gérer ce genre de désagrément routier, ni combien ça lui coûte… Quels pneus faut-il avoir et quels amortisseurs? Là non plus, pas de conseil, parce que tout simplement personne ne sait!
A quoi bon donc rêver? A quoi bon acheter une voiture pour laquelle on aura fait des économies la moitié de sa vie, pour ensuite la réduire, malgré soi, en tas de ferrailles?
Officiellement, c’est le même discours. On reconnaît l’existence de quelques «rares» points noirs, mais on parle d’un «bon» état des routes! Preuve en est que les chantiers de rénovation ou de réfection de celles-ci sont fréquents… Des travaux occasionnels entrepris par la force des choses pour embellir les façades et négliger tout le reste… Ce reste qui nuit tellement aux «pauvres» automobilistes lesquels, pourtant, payent bien la vignette et les taxes qui devront en principe servir à leur offrir les meilleures conditions possibles pour circuler tout en épargnant leurs voitures chèrement payées… Quand va-t-on donc se décider à s’occuper de ces routes?
H.Dades
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Automobiles : L’indispensable service après-vente
Le service après-vente détermine souvent l’achat d’un véhicule. Les offres diffèrent d’un constructeur à l’autre. Les marques essaient de se démarquer par rapport à leurs concurrents afin de conserver leurs clients.
Associé à la maintenance, le service après-vente (SAV) accompagne la vie d’une voiture ou d’une moto. Il assure la prise en charge de l’entretien préventif, des dépannages, de l’assistance technique, de la gestion des pièces de rechange et des autres réparations.
Renault Maroc propose de faire une révision et un entretien du véhicule, de changer les pneus, d’entretenir la climatisation, de réparer ou de changer le pare-brise, d’entretenir ou de réparer la carrosserie et d’équiper le véhicule d’accessoires. A cela s’ajoute l’offre «échange standard» qui permet au client d’acquérir des pièces moins chères que les neuves. Ces pièces sont remises à neuf à partir des produits usagés et prélevés sur un véhicule identique à celui du client. Conçues spécifiquement pour les véhicules de plus de 4 ans, les pièces «échange standard» Renault permettent d’économiser jusqu’à 50% en comparaison avec l’acquisition d’une pièce neuve, tout en contribuant à la protection de l’environnement. En effet, les besoins en énergie et en matières premières sont considérablement réduits par rapport à la fabrication d’une pièce neuve. Le constructeur français s’engage également, par rapport à l’origine des pièces (prélevées sur un véhicule identique et remises à neuf), au délai de réparation (rapide) et à la qualité optimale, avec une garantie d’une année des pièces «échange standard».
Pour sa part, l’américain Ford a opté pour les forfaits révision et entretien. Le constructeur propose un entretien approprié pour chaque élément, en l’occurrence le forfait climatisation, balais d’essuie-glace, batteries, freinage, amortisseurs, bougies et courroies de distribution. Lors de chaque intervention, seules les pièces d’origine Ford sont montées sur le véhicule lorsque leur remplacement est nécessaire. Toutes les opérations réalisées sont soumises à un contrôle qualité et toutes les réparations sont garanties. Pour ce qui est des prix pratiqués, ils varient entre 99 et 7.289 dirhams selon deux variantes: le modèle de la voiture et le forfait d’entretien. D’autre part, la marque basée au Michigan offre la garantie-constructeur (les réparations sont soumises à des critères de qualité très rigoureux pendant une durée de 2 ans), la garantie peinture (2 ans), la garantie des pièces détachées et la garantie anticorrosion (12 ans).
De plus en plus, les concessionnaires font des offres promotionnelles sur le SAV. Encore faut-il que les prestations promises soient à la hauteur. De nombreux clients ont décidé de ne pas acheter telle ou telle marque de voiture, uniquement à cause de la mauvaise réputation du service après-vente de l’importateur de la marque.
Une chose est sûre, quand on veut conserver ses clients, il faut prendre le temps de soigner le service après-vente. Son importance dans la décision d’achat demeure particulièrement importante, surtout quand on voit l’état des routes. En effet, les dos-d’âne dans les rues, les boulevards et les routes deviennent une référence de l’infrastructure routière. Ces ralentisseurs ne semblent obéir à aucune réglementation. Ils abîment l’état des véhicules, surtout que la majorité de ces dos-d’âne ont une hauteur incroyable. Ce sont plutôt des «dos de chameau»!
Et en cas d’accident, le client veut pouvoir trouver une maison-mère qui lui assure un service rapide, avec des pièces d’origine et la garantie de la réparation.
Anas Hassy