Les donateurs du Fonds africain de développement (FAD) ont convenu d’engager 7,6 milliards de dollars pour accélérer la croissance des pays les plus pauvres d’Afrique et aider des millions de personnes à sortir de la pauvreté.
Cette quinzième reconstitution du FAD (FAD-15), en hausse de 32 % par rapport au cycle précédent, témoigne avec force de la confiance accordée au Fonds, qui est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).
Le Fonds comprend 32 Etats contributeurs et 37 pays bénéficiaires, dont ceux connaissant des taux de croissance plus élevés, ceux s’orientant vers de nouveaux marchés émergents, et les États fragiles ayant besoin d’un soutien spécial pour la prestation de services de base. Les ressources du Fonds sont reconstituées tous les trois ans.
Le FAD-15 appuiera les pays les plus vulnérables d’Afrique en s’attaquant aux causes profondes de leur fragilité, en renforçant leur résilience et en intégrant les questions intersectorielles. Parmi ces dernières figurent l’égalité de sexes, le changement climatique, la gouvernance, le développement du secteur privé et la création d’emplois décents.
En seulement neuf ans, le FAD a changé le cours des choses pour une importante partie des habitants du continent en améliorant l’accès à l’électricité pour 10,9 millions de personnes, apportant des infrastructures et des intrants agricoles à 90 millions de personnes, dont 43 millions de femmes, améliorant l’accès aux marchés et les connexions entre pays pour 66,6 millions de personnes, participant au programme d’intégration régionale du continent avec la remise en état de plus de 2.300 km de routes transfrontalières et améliorant l’accès à l’eau et à l’assainissement pour 35,8 millions de personnes.
LR