Près de 20 civils et des dizaines de combattants ont péri en 24 heures dans la province d’Idleb en Syrie, où le régime a repris ses bombardements en vue de s’emparer d’une ville stratégique.19 civils dont trois enfants on été tués dans des frappes du régime sur la ville d’Idleb (nord-ouest) tandis que 29 combattants du régime et 26 djihadistes et rebelles sont morts dans des combats jeudi 16 janvier, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
A Damas, l’agence officielle syrienne Sana a fait état de six civils tués et 15 blessés dans la chute de roquettes sur un quartier de la ville d’Alep (nord) sous contrôle du régime de Bachar al-Assad. L’escalade dans la province d’Idleb met en péril une trêve annoncée par la Russie, une alliée de M. Assad et censée avoir débuté, après sa confirmation par la Turquie qui soutient des groupes rebelles dans la province.
«Les combats ont éclaté au sud de la ville de Maaret al-Noomane, en même temps que de violents bombardements malgré la trêve», a indiqué à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, qui s’appuie sur un vaste réseau de sources dans le pays en guerre depuis 2011.
Le régime et ses alliés ont repris deux villages dans leur avancée vers Maaret al-Noomane et se trouvent désormais à sept km de cette ville clé, selon l’ONG qui a fait état de raids aériens du régime et de l’allié russe. Un des deux villages a ensuite été repris par les djihadistes et les rebelles, d’après l’OSDH.
PZ