L’Autorité palestinienne, qui accuse le gouvernement israélien de vouloir occulter la question des réfugiés, a menacé de remettre en cause sa coopération sécuritaire avec Israël après la mort de deux Palestiniens (jeudi 15 avril).
Signe du climat de réconciliation entre le Fatah du président Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas, qui gouvernent respectivement les zones autonomes de Cisjordanie et la bande de Gaza, les étendards distinctifs des mouvements étaient généralement absents au profit des drapeaux palestiniens et des keffiehs, autre symbole national. «En ce 66ème anniversaire de la Nakba (catastrophe, en arabe), nous espérons que cette année sera celle de la fin d’une longue souffrance», a déclaré le président Mahmoud Abbas, lui-même un réfugié, dans une allocution. «Il est temps de mettre fin à la plus longue occupation de l’histoire moderne et temps pour les dirigeants d’Israël de comprendre qu’il n’y a pas d’autre patrie pour les Palestiniens que la Palestine», a ajouté Mahmoud Abbas. «Le gouvernement israélien revient sur les accords et les engagements antérieurs et pose de nouvelles conditions exorbitantes, comme la reconnaissance de la judéité de l’Etat d’Israël».