Les populations des camps de Tindouf sur le territoire algérien, ont manifesté lundi 24 février 2020 devant le siège du soi-disant secrétariat général de la pseudo rasd, pour réclamer à la fois de la direction du Polisario et de l’Algérie, leur droit à la libre circulation.
Ces protestations se sont déroulées alors qu’Amnesty International a dénoncé, dans son dernier rapport sur la situation des droits de l’Homme en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, la répression brutale des protestations dans les camps de Tindouf.
Le Polisario utilise des chars et des blindés fournis par le régime algérien, pour disperser les sit-in et les manifestations pacifiques, organisées régulièrement dans les camps de Tindouf, pour dénoncer les restrictions de déplacement en dehors de ces prisons à ciel ouvert.
Et ne parlons même pas des enlèvements d’opposants à la soi-disant direction du front séparatiste. C’est d’ailleurs pour faire cesser ces agissements que des dizaines de manifestants se sont rassemblés lundi 24 février 2020 devant le QG du Polisario à Rabouni, dénonçant l’évasion de la prison de «Dhaibia», de deux assassins d’un membre de leur tribu, feu Ould Boukhari Bamba.
Mohcine Lourhzal