L’utilisation par le Maroc de la Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL) pour le tirage de 3 milliards de dollars n’affectera pas le niveau de la dette publique.
C’est ce qu’a affirmé lundi 27 avril 2020 à Rabat, le ministre de l’Économie, des finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun.
Une assurance contre les chocs extrêmes
Ce montant n’affectera pas le niveau de la dette publique, ce qui constitue une nouvelle sans précédent dans les relations financières du Maroc avec le Fonds Monétaire International, a-t-il déclaré lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants consacrée aux mesures financières et économiques prises pour faire face à la crise du nouveau Coronavirus (Covid-19).
Ce tirage, a-t-il dit, s’inscrit dans le cadre de l’accord relatif à la LPL, conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI) en 2012 et renouvelé pour la troisième fois en décembre 2018, dans le but de l’utiliser comme assurance contre les chocs extrêmes, comme celui que connait le monde actuellement.
Le tirage va permettre d’atténuer les effets de cette crise sur l’économie nationale, et la préservation des réserves de devises à des niveaux confortables permettant de consolider la confiance des investisseurs étrangers et des partenaires bilatéraux du Maroc et multilatéraux, dans l’économie nationale.
LR