Plusieurs agences des Nations-Unies ainsi que la Banque mondiale ont publié jeudi de nouvelles directives sur la réouverture en toute sécurité des écoles après leur fermeture dictée par la pandémie de COVID-19, qui a empêché jusqu’ici près de 1,3 milliard d’élèves et d’étudiants de retourner aux classes.
Ces lignes directrices, publiées par l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’UNICEF, et le Programme alimentaire mondial (PAM), offrent des conseils pratiques aux autorités nationales et locales sur la manière d’assurer la sécurité des enfants à leur retour à l’école.
Elles évoquent des questions telles que la réforme des politiques, les exigences de financement, la sécurité des opérations, le bien-être et la protection, la compensation de l’apprentissage et l’atteinte des plus marginalisés, a fait savoir le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.
Les nouvelles lignes directrices notent que bien qu’il n’y ait pas encore suffisamment de preuves pour mesurer l’impact des fermetures des écoles sur les taux de transmission des maladies, les effets néfastes de ces fermetures sur la sécurité et l’apprentissage des enfants sont bien documentés.
Et d’avertir que les progrès réalisés dans l’amélioration de l’accès à l’éducation des enfants au cours des dernières décennies risquent de disparaître et, dans le pire des cas, d’être inversés complètement.
La réouverture des écoles est une évolution positive car nous savons que les fermetures ont de graves conséquences, notamment en termes d’accroissement des inégalités. Il est essentiel que les établissements d’enseignement rouvrent leurs portes de manière ordonnée, conformément à un certain nombre de conditions préalables, a déclaré, de son côté, Audrey Azoulay, la Directrice générale de l’UNESCO.
La coordination internationale, fondée sur le partage des expériences et la satisfaction des besoins exprimés par les pays, est essentielle pour relever ces immenses défis, a-t-elle estimé.
Avec MAP