Le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à contribuer à la lutte contre le COVID-19 en Afrique par l’adoption des mesures nécessaires contre la pandémie.
Le CPS «souligne que la pandémie de COVID-19 constitue une menace existentielle pour la vie humaine, la paix et la sécurité dans le monde et, à cet égard, appelle le Conseil de sécurité des Nations unies, conformément à sa responsabilité principale de promouvoir la paix et la sécurité internationales, à contribuer aux efforts aussi bien en Afrique qu’au niveau mondial, y compris par l’adoption des mesures nécessaires à la lutte actuelle contre la pandémie de COVID-19», indique un communiqué publié mardi.
Le CPS de l’Union africaine s’est dit «profondément préoccupé par la propagation continue de la pandémie de COVID-19 sur le continent africain et toutes ses ramifications qui en découlent pour la paix et la sécurité, ainsi que par l’impact socio-économique» dans les pays africains, souligne le communiqué publié par le Conseil à l’issue de sa 922ème réunion «sur la propagation, le contrôle et les implications du nouveau coronavirus (COVID-19) en Afrique».
Le Conseil a toutefois reconnu les résultats positifs des mesures nécessaires mises en œuvre par les pays africains pour prévenir efficacement la propagation de la pandémie, y compris les tests, le traçage des contacts et le traitement des personnes contaminées, ainsi que les confinements et l’application des pratiques d’hygiène personnelle.
Le Conseil a également encouragé les pays africains «à assurer que les mesures prises contre le COVID-19 ne compromettent ni ne sapent les efforts en cours concernant les programmes de prévention et de sauvetage, y compris contre le paludisme, la tuberculose et le VIH/sida ».
Le Conseil encourage également les Etats à rester vigilants et à renforcer davantage la coopération transfrontalière et à partager les informations liées à la santé, afin de prévenir la propagation des infections, en particulier dans les zones touchées par les passages frontaliers illégaux.
Avec MAP