Une «chance historique» selon Washington, une «occasion unique d’entrer dans l’Histoire» d’après Téhéran: la négociation finale sur le nucléaire iranien a commencé à Vienne, lestée d’une forte charge de solennité.
«C’est un moment crucial dans les efforts internationaux pour résoudre l’un des défis de politique étrangère les plus difficiles de notre temps», a encore insisté William Hague, le chef de la diplomatie britannique.
L’accord négocié depuis le début de l’année garantirait que l’Iran ne cherche pas à se doter de la bombe nucléaire. En échange, les sanctions internationales qui privent chaque semaine ce pays de milliards de revenus du pétrole seraient levées. L’accord favoriserait aussi la normalisation des relations entre Occidentaux et la République islamique, dans un Moyen-Orient plus que jamais explosif, avec la progression des jihadistes de l’Etat islamique (EI) en Irak et la guerre civile en Syrie.
Il réduirait enfin le risque de prolifération nucléaire dans la région. Outre Israël, les monarchies pétrolières sunnites du Golfe persique envisagent avec effroi la perspective d’un Iran chiite ayant la bombe atomique.