Aïd Al Fitr 2020/1441 | Joie étouffée, tristesse et espoir

Aïd Al Fitr 2020/1441 | Joie étouffée, tristesse et espoir

Aïd Al Fitr 2020/1441 | Joie étouffée, tristesse et espoir

Le Coronavirus (Covid-19) a empêché les Marocains de se préparer comme ils avaient l’habitude de le faire, pour accueillir Aïd Al Fitr comme il se doit. 

Les Marocains à l’instar des musulmans du monde entier s’apprêtent à célébrer l’Aïd-Al Fitr, la fin du mois du Ramadan 2020, correspondant à l’an 1441 de l’hégire. 

Compte tenu de la crise sanitaire liée au nouveau Coronavirus (Covid-19), cette grande fête du calendrier musulman se tient cette année dans des circonstances particulières et bien tristes. 

L’événement qui réunit 

Les Marocains tous comme les 1,8 milliards de musulmans à travers le monde, accordent une importance particulière à cette fête religieuse qui a toujours été synonyme de joie, d’échange de visites familiales, de sorties en familles ou entre ami(e)s, en plus d’être une période durant laquelle les bambins et les enfants sont choyés à la fois par les parents que par les grands parents, les oncles, les tantes… 

Le Covid-19 en a décidé autrement 

Cette année (2020), le nouveau Coronavirus (Covid-19), en a décidé autrement. Qui d’entre nous n’a pas été choqué à l’annonce du prolongement du confinement au Maroc de 3 longues semaines supplémentaires? Certes cette annonce faite par le Chef de gouvernement Saâdeddine El Othmani, lundi 18 mai 2020 au Parlement était prévisible, toutefois les Marocains espéraient un déconfinements même progressif, plus de 2 mois après l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire le 20 mars 2020. 

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En attendant le 10 juin

Les Marocains ont été choqués de savoir que le déconfinement tant attendu n’est pas pour demain et qu’il faudra encore patienter jusqu’au 10 juin 2020 minimum pour être fixés sur leur sort. Il faut dire que rien ne garantit que le Maroc entamera le processus délicat et périlleux de la levée du confinement, d’ici 3 semaines comme annoncé par le Chef de l’Exécutif, lundi 18 mai 2020, dans l’hémicycle. En effet, les clusters qui apparaissent dans diverses zones et quartiers industriels dans des villes comme Casablanca et Tanger, ne permettent pas de dire avec exactitude quand les conditions seront réunies, permettant ainsi une levée sans dangers du confinement dans le Royaume. Dans ce contexte d’incertitude, une prise de conscience générale de l’ampleur de la situation et des risques encourues est nécessaire afin de permettre aux Maroc de traverser cette période difficile avec le moins de dégâts et de séquelles possibles.

Profiter du moment présent

Malgré cette situation difficile à tous point de vue, Aïd Al Fitr est une occasion annuelle pour se rapprocher les uns des autres et il n’y a aucune raison pour que ça change, Coronavirus ou pas. De nos jours, les moyens de communication modernes (Facebook, WhatsApp, Skype…), ont grandement facilité la vie aux milliards d’utilisateurs à travers le globe. Même en étant confinés le jour de l’Aïd, il nous sera possible de discuter en visioconférence avec les êtres qui nous sont chers, ce qui aurait été impossible et impensable il y a 20 ou 30 ans. Imaginons une seule seconde que le Covid-19 était apparu dans les années 70 ou 80. Ceux qui ont vécu les grandes pandémies, telle que la grippe asiatique (1958-1960), en savent quelque chose.

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Le Covid-19 est une pandémie mondiale dont il est difficile de quantifier les répercussions économiques, sociales,… Avec un peu de patience et beaucoup de persévérance, les Marocains traverseront cette crise, plus forts qu’avant. A l’occasion de la célébration de Aïd Al Fitr 1441/2020, tâchons de nous concentrer sur des actions qui redonnent du baume au cœur. Il s’agit notamment d’encourager la charité et renforcer l’esprit de partage surtout dans les circonstances actuelles où la solidarité entre Marocains n’a jamais joué un rôle aussi déterminant.

LR

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