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Le gouvernement français dévoilera jeudi les grandes lignes de la deuxième phase du déconfinement, alors que le nombre de décès dus au nouveau coronavirus continue sa décrue.
Un nouveau Conseil de défense se tiendra jeudi sous la présidence d’Emmanuel Macron, pour faire le bilan de la situation depuis le début du déconfinement entamé le 11 mai, et détailler les contours de la deuxième étape, en fonction des dernières données disponibles sur l’évolution de l’épidémie sur le territoire français, rapportent lundi les médias du pays.
A l’issue de cette réunion, le Premier ministre Edouard Philippe devra annoncer de nouvelles mesures allant dans le sens de l’élargissement de la levée du confinement dont la première phase devra s’étendre jusqu’au 2 juin. Il s’agira entre autres de fixer la date de réouverture des restaurants, bars, cafés, cinémas, musées, salles de spectacles et autres lieux de vie.
La première phase de la levée du confinement a été marquée notamment par la reprise de l’activité économique à l’exception des restaurants et des cafés, le retour progressif des élèves en classe sauf dans les zones classées rouges par l’exécutif, la levée des autorisations de sortie…
De son côté, le ministre de la Culture, Franck Riester, a annoncé une reprise des événements culturels à partir de juin, avec notamment la réouverture des musées ou des parcs d’attractions en zone verte. Pour ce qui est des salles de cinéma, le ministre a indiqué que son département travaille à une réouverture début juillet.
Le chef du gouvernement français avait annoncé, lors de la présentation de la stratégie nationale du déconfinement à l’Assemblée Nationale, puis au Sénat et enfin aux Français au cours d’une conférence de presse, que la première phase du plan de déconfinement devait durer du 11 mai au 2 juin.
Cette première phase sera suivie d’une deuxième phase, qui débutera le 2 juin pour une durée de 3 semaines. Toutefois, elle ne pourra être effective que si tous les indicateurs étaient favorables à la poursuite du déconfinement, notamment une régression du nombre de décès, d’hospitalisations et de contaminations, avait prévenu Edouard Philippe.
LR/MAP
