Inwi-Unicef : Protéger les enfants des dangers d’internet

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Après plusieurs initiatives solidaires et éducatives, comme Dir Iddik et E-madrassa, Inwi revient en plaçant la protection des enfants contre les dangers d’Internet parmi ses priorités.

C’est dans ce cadre qu’Inwi lance, en partenariat avec l’UNICEF, une campagne de sensibilisation pour la protection des enfants sur Internet, sachant d’avance l’importance de celui-ci comme outil d’information, de communication et d’apprentissage.
Au Maroc, selon l’ANRT, 47% des jeunes Marocains de moins de 12 ans accèdent à l’Internet, 16% des jeunes de moins de 12 ans possèdent un téléphone portable, 55% affirment savoir utiliser un ordinateur, 28% sont autorisés à accéder seuls à Internet et 14% sont présents sur les réseaux sociaux. Sauf que des dangers virtuels guettent encore nos enfants. «Vu le taux croissant d’équipement des ménages en smartphones, en tablettes et en ordinateurs, une grande part des enfants et des adolescents n’a aujourd’hui plus aucune difficulté à accéder à Internet, aux réseaux sociaux ou aux jeux en ligne, partout et à tout moment. Cet accès est évidemment une chance pour ces enfants qui s’ouvrent sur le monde et sur la technologie, mais il présente aussi des risques et des dangers. En tant qu’opérateur engagé et responsable, Inwi met en place ce programme de sensibilisation, de contrôle et d’éducation en partenariat avec l’UNICEF.

Notre objectif est d’offrir à nos enfants un espace de navigation sûr, ludique et enrichissant qui leur permette de continuer de profiter pleinement de ce qu’offre le réseau Internet sans dangers et sans risques», précise Frédéric Debord, Directeur général d’Inwi. Une déclaration qui résume l’objectif de ce partenariat Inwi-Unicef.
Jean-Benoît Manhes, représentant de l’Unicef au Maroc, souligne de son côté: «La convergence technologique, par exemple, entre les téléphones portables et Internet, a également d’importantes répercussions sur la sécurité en ligne. Les enfants peuvent ainsi se connecter sur des sites pornographiques sous forme de jeux en ligne, être forcés à effectuer des achats sous prétexte de jeu, voir leurs photographies détournées et peuvent enfin  »chatter » avec des prédateurs (grooming, sexting) et se retrouver ainsi victimes de toutes les formes d’abus et d’exploitation, en particulier d’exploitation sexuelle (commerciales ou non-commerciales). Vu la nature du monde en ligne, il faut également attirer l’attention sur la dimension transnationale de certaines formes de criminalité faites à travers Internet, notamment la vente et la traite des enfants sous-tendue par une demande croissante et une criminalité organisée. Les prédateurs, exploitants et réseaux criminels ou simples escrocs bien structurés, profitent de la vulnérabilité des enfants et des familles, de l’accessibilité plus aisée et non sécurisée aux enfants à travers les nouvelles technologies de communication et l’Internet. Il s’agit donc d’un problème global et c’est pourquoi les organisations internationales comme l’UNICEF se sentent fondées à agir».
Inwi enrichit ainsi son site Internet (www.inwi.ma) d’un espace de sensibilisation comportant des conseils et des astuces pour sensibiliser aux risques qui guettent le plus les jeunes sur Internet comme, entre autres, la cyberdépendance. Pour Dr Imane Kendili, psychiatre addictologue: «La cyberdépendance chez les jeunes et moins jeunes est encore sous-médiatisée et largement méconnue. Elle n’est pas prise au sérieux car, à première vue, elle est moins palpable que la dépendance à certaines substances comme les drogues ou la cigarette, par exemple. Elle est pourtant bien réelle. Un enfant qui se connecte pendant plusieurs heures pour surfer ou pour jouer, qui souffre de troubles du sommeil, qui peine à suivre ses cours à l’école, qui préfère être sur Internet plutôt qu’avec des enfants de son âge ou avec sa famille, qui oublie de manger, qui éprouve un besoin presque physique d’être devant son écran, a de fortes chances de développer une cyberdépendance, à prendre au sérieux et à traiter».
Mais l’activation d’un outil de contrôle parental peut-il être considérée comme une censure?
Pour Dr Imane Kendili: «Jamais. C’est un outil très important pour minimiser les risques, pour filtrer l’accès à Internet, mais il faut sensibiliser l’enfant, le convaincre du bien-fondé de notre attitude. Ce n’est pas de la censure, c’est de l’éducation qui l’accompagnera toute sa vie. On le prépare ainsi à l’âge adulte de manière à ce qu’il prenne conscience des lignes rouges. Les parents et les éducateurs ont donc un rôle d’information, de prévention et… de censure quand il le faut».
Pour mémoire, en quatre années d’existence, Inwi a su gagner la confiance de plus de 13 millions de clients, ce qui représente à ce jour 29% de part de marché pour les mobiles et un chiffre d’affaires de 6,2 milliards de DH à fin 2013. Inwi a reçu plusieurs prix et distinctions récompensant son audace et son engagement pour l’innovation. En septembre 2013, il a remporté le prix du meilleur opérateur d’Afrique du Nord pour 2013, lors de la 9ème édition des Africa Télécom People Awards. (www.unicef.org/french)

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Bouchra Elkhadir

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