Le directeur de la Caisse Marocaine des Retraites (CMR), Mohammed El Alaoui El Abdallaoui, a fait savoir que le régime a commencé à puiser dans ses réserves pour financer les déficits techniques constatées durant les 7 premiers mois de l’année en cours qui s’élevaient à 450 millions de dirhams (MDH). Ces réserves pourraient atteindre un niveau inférieur à 2 fois la moyenne des 3 dernières années en 2019 en cas de non réforme du régime.
Ainsi, les cotisations ne permettront plus de payer la globalité des prestations en 2022, d’où l’impératif pressant de réformer. «Attendre l’année 2019 pour réformer serait extrêmement dangereux, car il faudrait qu’on augmente les taux de cotisation de 20% actuellement à plus de 50%, ce qui est quasiment irréalisable que ce soit du point de vue budgétaire ou bien de celui des affiliés», d’après le directeur de la CMR.