L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’apprête à envoyer une équipe en Chine en vue de déterminer l’origine du nouveau coronavirus, a annoncé lundi 29 juin son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Nous pourrons mieux combattre le virus lorsque nous saurons tout sur le virus, y compris comment il a commencé. Nous enverrons une équipe la semaine prochaine en Chine pour nous préparer à cela et nous espérons que cela nous permettra de comprendre comment le virus a commencé et ce que nous pouvons faire à l’avenir pour nous préparer, a déclaré le responsable lors d’une conférence de presse.
L’OMS redoute que le pire soit à venir
Demain, six mois se seront écoulés depuis que l’OMS a reçu les premiers rapports concernant un groupe de cas de pneumonie de cause inconnue en Chine, a souligné Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il y a six mois, aucun d’entre nous n’aurait pu imaginer comment notre monde, et nos vies, seraient bouleversés par ce nouveau virus, a-t-il ajouté.
Six mois après, plus de 10 millions de cas ont été recensés, dont près de la moitié sont aujourd’hui considérés comme guéris. Nous voulons tous que tout cela se termine. Nous voulons tous reprendre nos vies. Mais la dure réalité est que c’est loin d’être fini, a prévenu le chef de l’OMS. Et face à un monde divisé et à un manque d’unité nationale et de solidarité mondiale, (…) le pire est à venir, a-t-il averti. Soulignant qu’un vaccin sera un outil important pour contrôler le virus sur le long terme, il a appelé dès à présent les gouvernements et les citoyens à ne pas perdre espoir et à mettre en place des solutions simples afin de sauver des vies maintenant.
Selon le directeur général de l’OMS, le virus se propage de manière agressive. Les États-Unis sont le pays le plus touché, suivis du Brésil, du Royaume-Uni, de l’Italie et de la France. Le Brésil représente un décès sur 4 de tous les décès dans le continent, a relevé Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, en encourageant ce pays à unifier davantage ses efforts contre le coronavirus.
LR/AFP