Dans son dernier rapport intitulé «Pas sur les écrans: les droits humains dans les camps de réfugiés de Tindouf», rendu public à partir d’Alger, HRW pointe du doigt les vérités que l’Algérie s’ingénie à tenir secrètes.
L’ONG mondiale Human Rights Watch (HRW) pointe la responsabilité d’Alger, en affirmant que les autorités algériennes assument la responsabilité légale des pratiques inhumaines exercées sur la population des camps de Tindouf et en soulignant le «soutien financier et diplomatique» que le régime algérien met gracieusement à la disposition des séparatistes du Polisario.
«Plusieurs cas de civils sahraouis sont condamnés par des tribunaux militaires dans les camps de Tindouf, gérés par le front Polisario», a constaté l’organisation internationale des droits de l’homme, HRW. «Dans au moins huit cas, les civils mis en accusation devant des tribunaux militaires semblent avoir été maintenus en détention préventive pendant des semaines ou des mois, plus longtemps que leurs ordres de détention imposés», relève HRW. Et de rappeler: «Traduire des civils devant des tribunaux militaires est une violation d’une norme fondamentale des droits humains internationaux». HRW appelle ainsi le «Polisario» à cesser de traduire des civils devant les tribunaux militaires comme arme dissuasive contre ses opposants et à mettre fin aux pratiques d’esclavagisme dans les camps.
Selon l’ONG, l’Algérie, qui accueille les populations sahraouies sur son territoire à Tindouf, assume «la responsabilité légale de la situation des droits de l’homme dans ces camps». Ainsi, HRW demande à l’Algérie de reconnaître publiquement sa responsabilité légale de veiller au respect des droits de toute personne se trouvant sur son territoire, y compris les résidents des camps de réfugiés administrés par le Polisario. Cette position de la part d’un Etat souverain (Algérie) n’est pas conforme au droit international, tranche le rapport.
«Tout manquement du Polisario aux droits de l’Homme est à attribuer au régime algérien lui-même», insiste HRW, malgré le fait qu’Alger ait délégué au Polisario le pouvoir d’administrer une partie de son territoire. Ce constat de Human Rights Watch confirme des conclusions du Comité américain pour les réfugiés et immigrants (USCRI) qui avait, bien avant HRW, affirmé que l’Algérie, en tant que pays d’accueil, devait veiller à ce que la population des camps de Tindouf jouisse de tous ses droits, comme la liberté de circuler et le droit au travail, entre autres. Le même rapport, dont les conclusions sont confirmées par d’autres experts américains spécialistes de la région du Maghreb et de l’Afrique, note en effet que l’Algérie n’est pas parvenue à honorer les engagements auxquels elle avait souscrit dans le cadre de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et du Protocole de 1967 y afférent, concernant les populations séquestrées sur son sol.
Instance équité et réconciliation
De l’Algérie, l’ONG internationale donne en exemple l’expérience de l’Instance équité et réconciliation (IER) au Maroc, tout en regrettant que l’Algérie n’ait pas mis en place une commission indépendante similaire pour enquêter sur les meurtres et les disparitions massives de la décennie noire de 1990. L’action de l’IER a permis de «dévoiler des choses sur les années de plomb», a assuré M. Godstein qui animait une première rencontre de HRW en Algérie, après près de dix ans d’interdiction d’activité. Selon ce même responsable, l’installation d’une «Commission d’enquête indépendante» en Algérie serait l’un des mécanismes à même de «donner un peu de vérité aux familles qui souffrent autant», en particulier celles des disparus ayant refusé de percevoir des indemnisations.
Tindouf est devenu un lieu qui abrite tous les hors la loi: terrorisme, mafias de drogues, d’armement, d’esclavagisme… L’armée malienne a révélé que des soldats du Polisario combattent aux côtés de Jound Al Khilafa, antenne algérienne de Daach. La mort du dénommé Ahmed Saïd Salem Ahmed, qui a rejoint la soi-disant «armée sahraouie» le 17 septembre 2002 sous le matricule 2186, confirme les révélations de l’armée malienne et ne laisse aucun doute sur cette dangereuse connexion entre le Polisario et les mouvements terroristes s’activant sur l’axe Alger-Bamako-Niamey. Pour mémoire, en 2013, le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, avait déclenché le dispositif d’alerte en dévoilant: «5.500 à 7.000 hommes, majoritairement des Sahraouis venus des camps de Tindouf, combattraient aux côtés de différentes organisations terroristes implantées dans le nord du Mali», dont AQMI, Ansar Eddine… et maintenant Jound Al Khilafa qui a prêté le serment d’allégeance à Daach. Il y a trois ans, deux Espagnoles et une Italienne avaient été enlevées dans un camp, lors d’une attaque attribuée par le Polisario à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Ce qui conforte les alertes déjà lancées par le royaume sur une conversion avérée du Polisario dans l’activité terroriste.
Bouchra Elkhadir
A Evian les negociateurs de la franceafrique ont obtenu l exploitation en commun francoalgerienne du sahara puisque mohammed v avait giflé Degaule en refusant cette meme negociation au profit du Maroc. Le Fln a ainsi paSse un accord avec nos colonisateurs contre nous et contre les autres du pourtour du sahara et contre les touaregs…. Ensuite la duperie a commence Tindouf l Oua et finalement le sahara occidental. Il n y a rien a attendre d eux ce sont des mercenaires l algerie est menee par des mercenaires….
L’Algérie porte bien entendu une lourde responsabilité dans ce qui se passe dans les camps de Tindouf.
Mais là où sa responsabilité est lourde de conséquence c’est devant l’Histoire. Au lieu de trouver une sortie honorable à un conflit bidon et à la séquestration des populations dans les camps de Tindouf, elle s’obstine, tout en sachant qu’elle ne gagnera pas son conflit avec le Maroc.