Le Haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité, Josep Borrell s’est félicité, mardi, de l’initiative marocaine d’accueillir le dialogue inter-libyen.
«Nous nous félicitons de l’initiative marocaine réunissant des membres du Haut Conseil d’État et de la Chambre des représentants libyens à Bouznika», a tweeté le chef de la diplomatie européenne.
Il s’agit, selon M. Borrell d’«une contribution opportune aux efforts menés par l’ONU en cours», notant que «l’engagement des deux délégations en faveur d’une solution pacifique du conflit en Libye est encourageant».
L’Union européenne avait auparavant, par la voix de son porte-parole, exprimé sa «reconnaissance» au Maroc pour ses efforts en faveur du rapprochement entre différentes parties libyennes en vue d’une solution durable à la crise politique dans le pays.
«Nous sommes reconnaissants au Maroc pour son rôle actif auprès des deux parties, en soutien au processus mené par les Nations unies», a affirmé le porte-parole de l’Union européenne en réponse à une question de la MAP.
«L’UE accueille favorablement toute initiative visant à soutenir le processus de médiation mené par les Nations unies et à faire progresser la résolution du conflit libyen par le biais d’un processus politique», a-t-il ajouté.
Le Maroc a accueilli, dimanche, des séances de dialogue libyen entre les délégations du Haut Conseil d’État et le Parlement de Tobrouk, visant à maintenir le cessez-le-feu et à ouvrir des négociations pour mettre fin au conflit entre les protagonistes libyens.
Grâce aux efforts du Royaume, rappelle-t-on, un accord de règlement politique avait été trouvé à Skhirat, sous l’égide de l’ONU le 17 décembre 2015. Il avait permis la création d’un gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli, sous l’autorité de Fayez al-Sarraj.
Depuis cette étape historique, le Maroc, conscient que la stabilité de la Libye est importante pour la sécurité de l’ensemble de la région, n’a eu de cesse de multiplier les initiatives afin de mettre un terme à la crise libyenne en favorisant notamment le rapprochement des positions entre les différents protagonistes.
LR/MAP