Le programme de partenariat pour l’enseignement supérieur au Maroc (HEP-M), entre le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’Agence américaine de développement international (USAID), a été lancé, mercredi à Rabat, en présence d’une panoplie de personnalités universitaires, politiques et diplomatiques.
Ce programme, doté d’un budget de 5 millions de dollars, contribuera au renforcement des efforts déployés par le ministère pour la mise en œuvre de la loi cadre 51-17 relative à l’éducation, la formation et la recherche scientifique, spécialement le volet relatif à la formation initiale des enseignants de l’enseignement primaire.
Le programme HEP-M sera mis en œuvre sur les cinq prochaines années par Mary Lou Fulton Teachers College de l’Université de l’État de l’Arizona, en collaboration avec les universités et centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation (CRMEFs).
Dans le cadre de ce partenariat, les universités marocaines bénéficieront d’appui en termes de renforcement de leurs capacités institutionnelles, ainsi que d’une mise à niveau de leurs ressources humaines pour la mise en œuvre du nouveau programme de formation initiale des enseignants du primaire “Licence en Éducation” au sein des CRMEFs.
De même, les enseignants seront dotés de compétences à même d’améliorer leurs pratiques d’enseignement et répondre aux besoins d’apprentissage des élèves.
Intervenant à la cérémonie de lancement officiel, le ministre de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi a mis en avant la nécessité de développer les compétences des enseignants du cycle primaire et de les initier aux techniques d’apprentissage à distance, ainsi qu’aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).
A cet égard, le ministre a mis en relief la particularité du profil de l’enseignant du cycle primaire, expliquant qu’il doit être multidisciplinaire et polyvalent.
Amzazi a souligné la mise en place du cycle de licence en éducation pour les bacheliers souhaitant intégrer le domaine de l’enseignement, précisant que cette licence permet la poursuite de la qualification dans les centres régionaux des métiers d’éducation et de formation et dans les établissements d’enseignement pendant une période de deux ans.
Par ailleurs, le responsable gouvernemental s’est félicité de la coopération fructueuse entre le ministère et l’USAID, ajoutant que ce programme intervient dans le cadre des perspectives de réforme du système éducatif.
Pour sa part, le ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha a affirmé que les enseignants du cycle primaire représentent la base du système éducatif, saluant les efforts déployés par l’USAID dans le cadre de ce programme pour la promotion de l’enseignement primaire.
Le responsable a relevé qu’il s’agit d’une coopération bilatérale entre le Maroc et les États-Unis, visant à faire bénéficier le Royaume de l’expérience américaine dans le domaine des sciences de l’éducation et aider le Royaume à relever les défis pédagogiques du 21-ème siècle.
De son côté, l’ambassadeur des États-Unis au Maroc, David Fisher a indiqué que le programme de partenariat pour l’enseignement supérieur au Maroc jettera les bases d’un nouveau système de formation des formateurs, fournissant au Royaume une nouvelle génération d’enseignants hautement qualifiés.
LR