Le Prix Nobel de littérature 2020 a été attribué à la poétesse américaine Louise Glück, a annoncé, jeudi à Stockholm, l’Académie suédoise.
La nouvelle lauréate, 77 ans, a été récompensée pour une œuvre créative entamée au début des années 70 « pour sa voix poétique caractéristique, qui avec sa beauté austère rend l’existence individuelle universelle », a motivé l’Académie, qui décerne cette prestigieuse distinction, une des plus attendues des Prix Nobel.
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The 2020 Nobel Prize in Literature is awarded to the American poet Louise Glück “for her unmistakable poetic voice that with austere beauty makes individual existence universal.”#NobelPrize pic.twitter.com/Wbgz5Gkv8C— The Nobel Prize (@NobelPrize) October 8, 2020
Née en 1943 à New York et vivant à Cambridge, Massachusetts, Louise Glück est professeure d’anglais à l’Université de Yale, Connecticut.
Elle a fait ses débuts en 1968 avec Firstborn, et a rapidement été acclamée comme l’un des poètes les plus en vue de la littérature contemporaine américaine. Elle a reçu plusieurs prix prestigieux, parmi lesquels le Pulitzer Prize (1993) et le National Book Award (2014).
Louise Glück a publié douze recueils de poésie et quelques volumes d’essais sur la poésie, tous marqués par un souci de clarté. L’enfance et la vie de famille, la relation étroite avec les parents et les frères et sœurs, est une thématique qui est restée centrale chez elle. Dans ses poèmes, le moi écoute ce qui reste de ses rêves et de ses délires, mais tendant toujours à l’universel, en s’inspirant pour cela des mythes et des motifs classiques, présents dans la plupart de ses œuvres.
Avec des recueils comme « Le Triomphe d’Achille » (1985) et « Ararat » (1990), Glück trouve un public croissant aux États-Unis et à l’étranger.
Louise Glück n’est pas seulement engagée par les errances et les conditions changeantes de la vie, elle est aussi une poète du changement radical et de la renaissance, où le bond en avant est fait d’un profond sentiment de perte.
LR