Quiconque se livre aux provocations viole la légalité internationale et s’oppose aux Nations Unies et au droit international, a relévé à Dakhla, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, soulignant que cette attitude n’est pas étrangère aux groupes qui opèrent selon la logique des gangs.
«Le Maroc a toujours considéré qu’il n’y a pas de processus politique avec les gangs, ni avec les bandits et tous ceux qui ont perdu leur crédibilité et qui opèrent en tant que groupes armés et bandes», a affirmé Nasser Bourita, vendredi 23 octobre 2020 lors d’un point de presse conjoint avec ses homologues de Guinée-Bissau, Suzi Carla Barbosa, et de Guinée Equatoriale, Simeón Oyono Esono Angue, tenu à l’issue de la cérémonie d’inauguration des consulats de ces deux pays à Dakhla.
Le Maroc engagé sur la voie de la légalité internationale
«Aujourd’hui, nous sommes devant des bandits au vrai sens du terme», qui ne peuvent pas être les interlocuteurs du Maroc, a souligné le ministre, notant que cette situation «ne peut constituer le socle d’aucun processus politique». Par la même occasion, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a affirmé que «les actes de ces bandits» n’affecteront pas la voie sur laquelle le Maroc s’est engagé avec conviction et en conformité avec la légalité internationale, ajoutant que les positions claires des Nations Unies au sujet de ces provocations et leur illégitimité, tant au niveau du Conseil de sécurité à travers ses résolutions en 2017, que par la voix du Secrétaire général de l’organisation onusienne. Il a expliqué par ailleurs que l’ouverture de trois nouveaux consulats à Dakhla, qui coïncide avec le 45ème anniversaire de la Marche Verte, revêt une importance particulière pour le Maroc en tant que signal à caractère juridique s’inscrivant dans le cadre de la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963, tout en mettant en avant le rôle de ces représentations diplomatiques dans le développement des relations économiques et humaines avec le Royaume.
L’inauguration de sept consulats à ce jour dans la ville de Dakhla est une évolution positive, notamment en matière de soutien apporté par des pays frères et amis à la marocanité du Sahara, a-t-il indiqué. Dans le même sens, Nasser Bourita a également expliqué que l’ouverture de consulats représentant des pays de différentes régions du continent africain confirme que cette dynamique ne se limite pas à une seule région, mais concerne tous les pays africains. Il a émis le vœu de voir des pays d’autres continents inaugurer des représentations diplomatiques au Sahara marocain, précisant qu’il s’agit aussi d’un signal fort qui témoigne de l’évolution positive que connaît la question de l’intégrité territoriale du Royaume, notamment à l’échelle africaine.
L’inauguration de consulats de pays africains dans les régions du Sud intervient également dans le contexte des consultations du Conseil de sécurité sur le renouvellement du mandat de la Minurso et la résolution prévue la semaine prochaine, ce qui confirme que l’ONU et les pays africains ne sont plus dupés par les discours trompeurs, les provocations et les actes des bandits, a-t-il conclu.
Rappelons que la Guinée Bissau, le Burkina Faso et la Guinée Equatoriale, ont ouvert des Consulats généraux à Dakhla, vendredi 23 octobre 2020.
LR