Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei qui a le dernier mot sur le dossier nucléaire, a affirmé que les Occidentaux ne feraient pas plier l’Iran dans les négociations qui ont été prolongées jusqu’à juillet. «Dans le dossier nucléaire, les arrogants ont tout fait pour mettre la République islamique à genoux, mais ils n’ont pas réussi et ne réussiront pas» à le faire, affirme un tweet sur le compte officiel du numéro un iranien.
Il s’agit de sa première réaction à la décision des grandes puissances et de l’Iran de prolonger de sept mois leurs négociations faute d’un accord.
Ce scénario est un sérieux revers qui affaiblit considérablement la marge de manœuvre des présidents américain et iranien, Barack Obama et Hassan Rohani. Alors qu’ils affrontent déjà une forte opposition des adversaires d’un accord dans leurs pays, ils auront le plus grand mal à vendre politiquement la nécessité de poursuivre des discussions. Et ce, d’autant plus que le nouveau Congrès américain, désormais dominé par les républicains, sera moins enclin à faire des concessions lorsqu’il entrera en fonction en janvier, pour priver Barack Obama d’un important succès diplomatique.