L’humiliation Ouzzine doit démissionner!

Ouzzine ministre sports maroc 2014

Quelle image le sport donne-t-il du Maroc en matière d’infrastructures? Le pays hôte de la Coupe du Monde des clubs n’est même pas en mesure d’avoir un stade à la hauteur! L’outrage à l’image du pays était bien grave lors de ce match comptant pour le quart de finale de cette compétition qui a opposé les Mexicains de Cruz Azul aux Australiens du Western Sydney Wanderers. Belle affiche, certes, puisque le match mettait en compétition deux footballs différents de deux continents… L’on ne se doutait nullement que la pluie allait mettre à nu la réalité de la gestion du sport au Maroc, puisque c’est plutôt à un grand spectacle de glisse que les spectateurs du monde entier ont eu droit et à une image des plus dégradantes et des plus humiliantes sur la réalité de la gestion de la chose sportive au pays des grandes rencontres et des grandes manifestations, pays au confluent de trois continents et qui, depuis plus d’une décennie, connaît un développement effréné… Le foot est arrivé à montrer que, de tous ces grands principes ; de cette image que l’on veut donner du pays et qu’on s’acharne à embellir sur différents plans ; ainsi que des intérêts du pays, il y en a qui se «foutent» éperdument!

Stade moulay abdellah rabat mondialito 2014

Des gens qui se réclament pourtant d’un nationalisme exemplaire et d’un sens de responsabilité irréprochable. Leur objectif, c’est de défendre le pays et ses grands principes et d’œuvrer pour donner la meilleure image qui soit de ce Maroc d’aujourd’hui, un Maroc moderne et en marche. Mais ils ne réussissent qu’à nuire à cette image et à la tirer vers le bas quand tout un pays et toute une nation aspirent de plus en plus à un décollage…
Non, c’est plutôt au ridicule et aux railleries qu’ils réduisent ce Grand pays et cette Grande nation, quand on veut faire aussi du sport un levier de développement et de croissance. L’humiliation s’est faite en direct, en un laps de temps et sous un bien mauvais temps: le monde entier s’est adonné à ce grand plaisir de se moquer du Maroc.
Voilà l’œuvre du ministère de la Jeunesse et des Sports et de son «beau» ministre Mohamed Ouzzine. Ce dernier, nommé pour présider à la destinée du sport national, est en fait loin d’être à la hauteur de cette responsabilité, malgré ses grands discours et son permanent sourire qui vire parfois à la crispation.
A la vue des images de ce terrain inondé, le monde entier et les Marocains avec ont compris que Monsieur le Ministre, qui ne prétend pas être «vendeur d’illusions», rit bien des gens qui ont cru en lui. Sinon, comment comprendre cet «exploit» qui reste encore sans suite?

Un trop plein d’antécédents

Ce stade de Rabat est peut-être venu au bon moment pour dévoiler l’incompétence du sieur Ouzzine et sa totale méconnaissance du domaine qu’il est censé gérer. Une frappante incapacité à prendre les décisions qu’il faut, quand il faut et comme il faut. Et ce n’est pas la première fois que ce département a montré ses limites.
En matière de «ridicule», il passe pour un «as». On n’arrive toujours pas à oublier des images encore plus burlesques et «traumatisantes» d’une certaine Assemblée générale de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) qui avait tourné à la déconfiture autour, essentiellement, d’un règlement qu’encore la Jeunesse et les Sport et Ouzzine en particulier avaient mal négocié ou transmis à la FIFA qui avait d’ailleurs tout annulé pour cause de non-conformité… Monsieur ignore même les lois qui gèrent le foot!
Puis, on a eu droit à un autre long épisode et une réelle confrontation avec les gens de la CAF quand a été prise la décision de reporter la CAN! La CAF a pris alors ce geste bienveillant, dicté par le souci de préserver la santé des Marocains contre la propagation de la maladie du virus d’Ebola, pour un coup de poignard dans le dos et bonjour l’acharnement! En tout cas, c’est une affaire qui n’est pas encore totalement bouclée…
Autre image qu’on a beaucoup de mal à oublier, c’est la fameuse et combien folklorique «cérémonie» d’ouverture de la Coupe du Monde des Clubs de 2013. Encore une fois, Ouzzine allait venir avec son large sourire expliquer aux représentants de la nation qu’il s’agissait plutôt d’une cérémonie de «Bienvenue» qui devait «sur ordre» de la FIFA être «très» courte!
En 2013 déjà, Si Ouzzine n’a dû son salut qu’aux performances du Raja de Casablanca qui est arrivé à la finale de cette compétition face au Bayern de Munich. Un parcours qui n’a pas laissé le temps aux Marocains de se pencher sur les tares de l’organisation de cette édition de 2013 que beaucoup espéraient qu’elles seraient réparées en 2014.
Alors que tout le monde avance, Si Ouzzine passe encore maître dans l’art de «reculer», puisqu’il prend tout son temps pour penser à la meilleure manière de rater les choses et ce n’est pas le Moghreb de Tétouan qui le contredira. Ce club champion sur lequel d’ailleurs beaucoup ne misaient pas trop, est sorti au premier tour du Mondialito, créant une première déception à un grand public qui y voyait un espoir et une occasion de reproduire l’image du RCA et pourquoi pas gagner la Coupe même si c’est face au Raal de Madrid! Le rêve s’est vite éclipsé pour que s’ouvrent les portes de l’enfer et pour que tout le monde voie en direct jusqu’où peut nous mener l’incompétence et l’insouciance d’un «responsable» dont le comportement a depuis toujours été dommageable, ne reflétant pas du tout les grands principes dont tout responsable parle aujourd’hui, notamment l’obligation de résultats et l’application de la reddition des comptes.
Plus la peine de remuer le couteau dans la plaie et de relater toutes ces images de joueurs «nageant» dans un terrain de foot! Et d’employés, (des stadiers portés volontaires, a-t-on dit plus tard), utilisant des serpillières de fortune et des seaux récupérés dans les restes du chantier (car le stade n’a été que récemment ouvert après une longue fermeture pour travaux de réfection), tentant d’éponger l’eau qui inondait la pelouse… Plutôt aller jouer dans une rizière, avait commenté un Marocain à la vue de ces images! Et faisant sans le vouloir de la pub gratuite à une marque de peinture «qui résiste» quelles que soient les conditions… Lamentable gestion et grande risée que Si Ouzzine a offertes comme cadeau de fin d’année à tous les Marocains en cette fin d’année!
Ce stade de Rabat, dont on évite depuis le début de citer la vraie appellation par respect à l’âme et au nationalisme du grand Prince feu Moulay Abdallah, a été inauguré à l’occasion de la finale de la Coupe du Trône entre le Fath de Rabat (FUS) et la renaissance sportive de Berkane (RSB) et déjà les critiques fusaient de partout. Il avait certes été rénové, mais il n’en demeure pas moins qu’il ressemblait peut-être à tout, sauf à un terrain de foot! Aux premières minutes du match, la pelouse ressemblait déjà à un énorme champ de patates et, pourtant, le ministre a maintenu les matchs du Mondialito qui y étaient programmés! Bien sûr, on croyait encore que le ciel allait être indulgent et que les choses allaient bien se passer. Malheureusement, le vent ne soufflait pas dans le sens des voiles! Ce sont plutôt les critiques et les images ironiques qui allaient fuser de toutes parts, sur la toile comme sur différentes chaînes de TV. Le Maroc aussi grand qu’il est a été réduit à une dimension qui fait honte à cause de l’inconscience de ces gestionnaires de la dernière heure qui ne manquent d’ailleurs ni d’audace ni d’affront pour dire que c’est la faute aux autres. Et quels autres?
Ah, se réjouissaient déjà certains! C’est donc pour ça qu’on a demandé le «report» de la CAN et non par crainte pour la santé des citoyens! Ebola n’est donc qu’un prétexte pour camoufler le manque d’infrastructures à la hauteur de cette compétition continentale! Pauvre Maroc qui commençait à asseoir sa position comme étant un pays organisateur de grandes manifestations sportives, notamment des Jeux Méditerranéens en 1983, une Coupe d’Afrique et une Coupe du Monde des Clubs 2013, pour ne citer que ces manifestations pour avoir connu un franc succès. Et voilà que ce même Grand pays réduit au ridicule, à la honte et à l’humiliation. Là, c’en est trop!
On n’a que trop été indulgents. On a laissé passer bien des bavures et des bévues, tant que ça restait entre nous. Ce n’est pas la première fois que les intempéries nous montrent toutes les carences dont on souffre en matière d’infrastructures. On a tous encore en tête ces images de ponts (neufs) complètement démolis par des inondations dues à des pluies torrentielles ou encore de ces maisons écroulées à Casablanca et à Safi pour les mêmes raisons. Là, on fait ce qu’on peut, on se solidarise et on colmate les brèches. Et ça se passe chez nous et entre nous. On n’en fait pas une entrave à notre avancée, mais on en tire plutôt les leçons et continue la marche solidaire. Mais là, Si Ouzzine a «décidé» de faire les choses à une autre échelle et s’est permis de dépenser des milliards, de dilapider des deniers publics pour créer un scandale qui vient tout effacer ou plutôt tout éponger au vu et au su du monde entier, avec en prime son sourire narquois et son affront.

Maroc : Coup d’envoi du «Mondialito»

Et s’il sortait par la petite porte?

Quoi de plus éhonté! Ou plutôt, comme dirait tout Marocain profondément blessé par un comportement aussi humiliant: «Allah ya3tena ouajhak»! Si Ouzzine ose encore dire que ces images ne sont pas vraies. Des montages et des récupérations destinés à souiller l’image du pays et à faire de l’ombre à son «œuvre» combien patriotique! Présent lors du match de la 1ère demie finale du Mondialito qui a opposé, mardi soir (16 décembre) à Marrakech, le Real de Madrid au club mexicain de Cruz Azul, le ministre a été hué et sifflé par un public déplacé de Rabat à Marrakech, sans le moindre incident, notons-le bien, parce que ce public est plus attentif à la défense et à la sauvegarde de l’image de son pays, d’où tout le civisme et la tenue exemplaire dont il a fait montre. Ouzzine, qui sortait devant les représentants de la nation des propos sur le sabotage, relatant «La 5ème colonne» et la présence de «traîtres» qui travaillent en faveur d’agendas étrangers et ne se soucient pas des intérêts du pays… Enfin, tous ces gros arguments derrière lesquels tout «incapable» se cache pour noyer le poisson, quoique dans le cas de notre ministre, c’est plutôt son département et à travers lui tout le pays qui ont été noyés dans la honte et l’humiliation. «Pas la peine, a-t-il encore clamé, de surenchérir sur les responsabilités et de se cacher derrière la loi qui est au-dessus de tous». Et puis, furieux contre un parlementaire qui voulait juste comprendre comment on peut se permettre de «déshonorer» le football national à ce point, (ces propos ont été tenus le 19 novembre 2014 au Parlement, on parlait alors de la Fédération, des défaites et de la situation du foot), Ouzzine criait fort: «L’histoire enregistre…». L’Histoire, grand témoin des faits et des hommes! Que retiendra donc cette Histoire du passage de Mohamed Ouzzine à la tête de ce ministère? Que des scandales, malheureusement! Et un comportement scandaleux d’un homme qui, dans une fausse humilité, se nie et se dit n’être qu’un «rien» comparé aux «grands intérêts du pays». Un humble homme «au service de son pays qui n’a d’autre objectif que de veiller à ce que le pays réussisse et que son image ne soit en aucun cas souillée»…
L’Histoire retiendra aussi que sous la coupole du parlement, Ouzzine avait déclaré: «Bien sûr, j’ai assez de courage et d’audace pour présenter ma démission au cas où il y aurait une quelconque erreur. Et j’assume ma responsabilité»! Si dans tout cela, Ouzzine ne voit pas d’erreur, il y a bien lieu de lui faire entendre ses mots et notamment sa conclusion par un Hadith du Prophète qui signifie: «Si tu n’as pas honte, fais ce que tu veux». On voit bien que le ministre utilise ce Hadith sans en connaître le sens sinon, comme il l’a d’ailleurs bien dit lui-même, il aurait déjà démissionné au lieu de s’amuser encore à vouloir s’imposer et à chercher les responsables d’un scandale dont il est le premier acteur.

Hamid Dades

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Sanctions : Ça n’arrive qu’aux autres!


Au lendemain du fameux scandale de la pelouse défectueuse du complexe Moulay Abdellah, des têtes sont tombées. Vrais responsables, victimes ou simples boucs émissaires, deux responsables du ministère de la Jeunesse et des Sports sont déjà sanctionnés.
Ces sanctions sont tombées juste après une réunion de crise tenue au siège de ce ministère. Une commission d’enquête a été constituée. Elle est composée de représentants du département de la Jeunesse et des Sports, des ministères de l’Intérieur, des Finances et de l’Equipement. La première partie à être auditionnée dans le cadre de cette affaire n’est autre que la société Valtech qui a installé la pelouse. Mais la société ne s’est pas laissé faire. Ses représentants ont présenté des documents qui démontrent qu’ils avaient attiré l’attention du ministère sur le fait que la pelouse commandée pour le complexe Moulay Abdellah n’était pas adaptée. Elle est d’ailleurs différente de celles posées dans le grand stade de Marrakech et à Agadir ou encore au stade Moulay El Hassan de Rabat. Car la société s’était d’ailleurs adjugé ces quatre marchés pour une valeur de 27 MDH dont, selon le DG de Valtech, Raphaël Castro, 5 MDH alloués au complexe. Néanmoins, des responsables du ministère avaient insisté pour poser au complexe Moulay Abdellah une pelouse semblable à celle de Santiago Bernabeu, malgré les mises en garde de Valtech notifiées par des lettres officielles. Puis le tour est venu de deux hauts responsables du département qui ont été pointés du doigt. Il s’agit du secrétaire général du ministère, Karim Akkari et du directeur des sports, Mostapha Azeroual. Les deux ont été sanctionnés séance tenante. Le ministre leur a retiré tout pouvoir de signature pour garantir la bonne marche de l’enquête. L’enquête se poursuit et pourrait révéler bien d’autres surprises! Et puis, un 3ème homme, qui n’est autre que le directeur du complexe, a été démis de ses fonctions! On ne voit toujours pas de vrais responsables et l’on voit bien, encore une fois, que le fait de décider dans la hâte est le fort du ministère et qu’en dehors de toute logique, des gens vont devoir porter le chapeau à la place d’autres… Dommage encore!

HD

Responsabilité : Et la FIFA dans tout ça?


Cette Coupe du Monde des Clubs est à l’origine une «propriété» FIFA. Il appartient donc à cette instance internationale de tout surveiller et de veiller au grain pour que rien ne puisse gâcher cette fête. Surtout que cette année, celle-ci se tient pour la 2ème fois au Maroc. Ce même pays qui a été, il y a près de deux mois, en guerre contre la CAF, suite à la demande du report de la CAN. Une demande soutenue par la FIFA, ce qui a suscité le mécontentement de l’instance africaine se livrant alors à une guerre de communiqués. Mais apparemment, les deux instances savent bien que le foot n’est après tout qu’un «jeu», ce qui expliquerait la présence très attendue du président Issa Hayatou à la finale de cette compétition. Un jeu certes, mais pas lorsque des paquets de millions sont «en jeu». Ces milliards ayant servi à refaire un terrain (Stade de Rabat) qui était censé abriter cette grande compétition. Là, la FIFA se devait bien de suivre de très près tout ce qui se faisait. Connu pour sa qualité de grand organisateur d’événements sportifs de haut niveau et considérant le franc succès de l’édition de 2013 du Mondialito organisée entre Agadir et Marrakech, la FIFA ne pouvait douter des compétences du Maroc en la matière. D’autant plus que la confiance règne bien dans les relations entre les instances sportives marocaines et elle! Pour assurer un suivi «rigoureux», la FIFA a dépêché une commission qui aurait assuré le suivi et le contrôle des travaux et qui devait attester si la «remise» devait ou non se faire. Ladite commission aurait tellement bien contrôlé au point qu’elle n’a eu aucune objection lorsque les responsables marocains accusaient réception d’un terrain flambant neuf, prêt à accueillir la fameuse Coupe… Ce n’est que suite au match de finale de la Coupe du Trône que la FIFA aurait émis des réserves sur l’état de ce terrain. On parle même de sommations répétées non prises en considération… Oui, mais cette commission de la FIFA, où sont ses rapports? Quelles conclusions a-t-elle sorties? Outre des sommations -tardives- quelles mesures a-t-elle prônées? Et maintenant que le scandale a éclaté, pourquoi personne ne la cite et pourquoi n’a-t-elle pas été entendue par la commission d’enquête comme tous les autres mis en cause? La FIFA est tout aussi responsable que toutes les autres parties. Après tout, c’est bien sa coupe et sa manifestation, n’est-ce pas? Reste à savoir pourquoi la ménage-t-on tant? Quelqu’un lui serait-il redevable de quelque chose, qu’on nous cache encore?

HD

Communiqué : Mieux vaut tard…


Le match à l’origine du scandale s’est joué le 13 décembre. Le lendemain, tout le monde a su qu’une enquête était menée par une commission créée à cet effet. Des fonctionnaires ont illico été sanctionnés et entre-temps, certaines parties, notamment l’entreprise chargée de la pose du gazon, se sont expliquées. Valtech, par le biais de son DG, avait même précisé que son travail consistait en la pose du gazon et que les travaux de «drainage» à l’origine de tout ce problème ne relevaient pas de ses prérogatives. Etc. Enfin, le temps que chacun prépare sa défense, le ministère de la Jeunesse et des Sports ruminait les mots du communiqué daté du 16 décembre (voir photo) dans lequel il précisait que suite à l’état lamentable et la détérioration de la pelouse du stade Moulay Abdallah de Rabat, lors du match qui a opposé l’équipe mexicaine de Cruz Azul à Western Sidney d’Australie, dans le cadre des phases finales de la Coupe du Monde des clubs; état lamentable dû aux pluies qui se sont abattues sur Rabat le 13 décembre 2014; et afin de lier la responsabilité à la reddition des comptes, le ministre de la Jeunesse et des Sports a mis en place une commission interministérielle comprenant le ministère de l’Intérieur et celui de l’Economie et des finances pour définir les responsabilités et faire un éclairage sur les tenants et les aboutissants de tous les choix et les décisions prises dans cette affaire, y compris les décisions techniques. Le ministère tient à assurer à tous les citoyens jaloux de la réputation du pays que toute personne dont la compromission dans cette affaire sera établie sera sanctionnée.
On ne peut être plus clair, ni plus rigoureux, mais déjà 3 personnes ont été montrées du doigt et présentées comme étant responsables. Une décision préalable à ce communiqué qui se veut rassurant. De plus, le ministre fait partie de la Commission. Il se place d’emblée en position de «juge» et donc éloigne toute éventualité de se retrouver «partie», même s’il est établi qu’il y est pour quelque chose! La société espagnole s’est-elle déjà sortie d’affaire par le fait d’avoir décliné toute responsabilité quant aux travaux de drainage? Et la commission de la FIFA n’a-t-elle pas déjà levé son bouclier par ses fameuses «sommations»? Et puis le grand absent, en l’occurrence la FRMF… Le foot au Maroc, c’est bien son affaire. Pourquoi alors personne n’en parle. Sauf quand il s’agit de rembourser les milliers de tickets rendus par des spectateurs qui n’ont pas opté pour le déplacement à Marrakech (le grand stade de cette dernière ayant été l’alternative pour sauver la face avec le Grand Real Madrid). En tout cas, bienvenue à une commission, pourvu que son travail se fasse conformément aux règles d’honnêteté, de transparence et de crédibilité que nécessite une telle enquête, surtout que c’est de l’image du pays qu’il y va. Une image déjà trop souillée par cette affaire qu’aucun Marocain n’est prêt à oublier de sitôt.

HD

«Not in my name», pour ou contre ?
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