Le Front des Forces Socialistes (FFS), le plus vieux parti de l’opposition en Algérie, a affirmé que la crise que traverse son pays a pris “des proportions de plus en plus inquiétantes” , dénonçant une “opacité du système de décision au plus haut niveau de l’Etat, qui masque des luttes claniques pour le contrôle du pouvoir”.
“Le pays est à la croisée des chemins (…) La crise que traverse le pays ne cesse de s’accroître”, prenant “des proportions de plus en plus inquiétantes”, a souligné le FFS dans une déclaration de sa direction nationale.
Le parti a également dénoncé “l’opacité du système de décision au plus haut niveau de l’Etat, qui masque des luttes claniques pour le contrôle du pouvoir”.
“Cette opacité compromet gravement la sécurité nationale et ouvre la voie à tous les risques et à toutes les ingérences”, a-t-il mis en garde.
Cette formation politique déplore également un certain immobilisme “insupportable” du pouvoir, qui “laisse entrevoir de très sombres perspectives pour notre pays si des actions concrètes et urgentes ne sont pas entreprises”.
Le FFS estime que le refus du pouvoir de toute solution politique en dehors de son agenda ne fait qu’aggraver la situation. Il a aussi dénoncé une “gestion autoritariste” et des “fuites en avant successives d’un régime allergique au changement et qui constitue un danger permanent pour le pays”.
“Tenter de restaurer un système rétrograde en faillite en imposant une nouvelle façade institutionnelle ne peut relever qu’au mieux d’une cécité politique et au pire de l’irresponsabilité”, a-t-il relevé.
Face à cette situation de clivage alarmant, le FFS a lancé l’initiative d’une convention nationale qui rassemblera les acteurs politiques et les représentants de la société civile, afin de débattre de la situation du pays et concerter un programme commun de sortie de crise.
LR/MAP