Le Polisario et le Pouvoir d’Alger exportent leur violence à Paris

Le Polisario Et Le Pouvoir D’alger

Ils viennent à une manifestation pacifique avec des battes et des armes blanches, s’attaquent aux femmes et –summum de l’inacceptable- brûlent le drapeau national.

La violence est l’arme favorite des lâches. Cette citation consacrée s’applique parfaitement au Polisario et aux dictatures qui continuent de soutenir cette créature bâtarde qui a perdu tous ses repères.  

A l’appel d’un collectif d’associations marocaines en France, une centaine de ressortissants résidant en France ont manifesté, samedi 28 novembre 2020 place de la République à Paris, en soutien à la marocanité du Sahara et à l’initiative du Royaume de rétablir la libre circulation à Guergarat. Brandissant le drapeau national et des portraits de SM le Roi Mohammed VI, initiateur du projet d’autonomie au Sahara et de Feu SM le Roi Hassan II, artisan de la Marche Verte, les Marocains de France ont salué la décision juste du Maroc ayant permis de libérer la circulation des personnes et des biens dans cette zone.  Entonnant l’hymne national et des chansons patriotiques, la diaspora marocaine s’est mobilisée pour faire part de sa solidarité avec la mère-patrie, suite à l’intervention marocaine pacifique à Guergarat, et promouvoir auprès de l’opinion publique française le message de paix et de sagesse prôné par le Royaume pour le règlement du différend artificiel autour de ses provinces sahariennes. Par la même occasion, ils ont dénoncé les manœuvres récurrentes de tous ceux qui visent à porter atteinte à la stabilité et la sécurité du Royaume et de la région. Il s’agissait également d’une occasion pour la diaspora marocaine établie en France, d’exprimer une nouvelle fois son attachement à l’intégrité territoriale du Royaume, dans le cadre de la défense des constances de la Nation. Seulement voilà et comme à son habitude, les séparatistes du Polisario, encore sous le choc de l’intervention des FAR à Guergarat et des percées diplomatiques remarquables du Maroc sur la scène régionale et internationale concernant la question du Sahara, ont eu recours à des gangs pour perturber la manifestation pacifique des Marocains de France.

Intimidation, violence et grand banditisme 

A quelques pas de la Place de la République à Paris, où s’est tenue la manifestation pacifique des Marocains de France en soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et à l’intervention des FAR à Guergarat, des individus pro-Polisario, munis de battons, d’armes blanches, de sabres et de bombes lacrymogènes et vêtus d’uniformes militaires, attendaient le feu vert pour attaquer. Les vidéos et photos prises sur le vif, ont montré une forte présence de ressortissants Algériens qui brandissaient le drapeau de leur pays, quand d’autres scandaient «One, Two, Three, Viva l’Algérie».

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Dans un témoignage qui a fait le tour du web, le président de l’Union des associations des Marocains de l’Essonne a fait état de neuf personnes blessées par les éléments identifiés comme étant du Polisario. «J’ai reçu moi-même des coups en tentant de protéger une femme âgée qui était rouée de coups», a dit Mohamed Rakoub qui est également président de l’association Amitié France-Maroc. Plusieurs vidéos ont en effet, montré que les pro-Polisario avaient une volonté claire de s’attaquer physiquement aux manifestants marocains. Mais que dire de l’agression lâche dont a été victime une Marocaine par un groupe de séparatistes? Répondant au nom de Samira B., cette mère de famille a déclaré qu’un groupe de jeunes séparatistes fous furieux l’ont attaquée avec une violence inouïe, pour lui  arracher le drapeau marocain qu’elle tenait fièrement entre les mains. En vain, car d’autres Marocains se sont aussitôt joints à elle pour la défendre. Par la suite, des dizaines de jeunes séparatistes se sont attaqués à d’autres Marocains, dont une jeune fille et une femme âgée, au seul motif qu’elles portaient des drapeaux marocains. Après avoir été rouées de coups, elles se sont vues arracher les drapeaux marocains qu’elles arboraient. Seuls quelques manifestants ont résisté aux insultes, aux attaques des mercenaires du Polisario et sont restées sur place, dans un défi clair face à ces comportements difficilement qualifiables, sinon animaliers.

Le comble de l’histoire est qu’aux alentours de 18 heures, six autocars attendaient à proximité de la Place de la République pour transporter les Pro-séparatistes.  C’est dire s’il a fallu mettre au point une certaine logistique que les polisariens ne peuvent pas assurer, seuls. Voilà qui soulève des interrogations sur les liens entre cette créature fantoche et le régime algérien, à travers ses relais extérieurs.  La violence étant l’ultime recours des désespérés, les mercenaires du Polisario avaient l’intention de provoquer un coup médiatique pour attirer l’attention.

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L’incident de la Place de la République à Paris, samedi 28 novembre 2020, a prouvé si besoin en est, que les séparatistes bénéficient bel et bien d’un soutien inconditionnel de la part du pouvoir algérien opaque, corrompu et habité d’un profond sentiment d’infériorité et de jalousie à l’égard du Maroc. 

Aux origines de la déception du duo algéro-polisarien 

Pour comprendre la raison de la déception des séparatistes et de leurs acolytes, dont le régime algérien pour ne pas le nommer, un petit retour en arrière s’impose. Le 13 novembre 2020, le Maroc intervenait dans la zone de Guergarat dans l’objectif de nettoyer ce passage civil et commercial entre le Maroc et le Mauritanie de toute présence séparatiste illégitime. Durant plus de trois semaines, les milices du Polisario soutenus par l’Algérie, avaient obstrué la circulation civile et commerciale régulière dans la zone tampon. En réalité, l’intervention des FAR a permis, non seulement de rétablir la circulation civile et commerciale sur cet axe routier stratégique entre le Royaume et l’Afrique, elle a aussi mis fin aux actes de provocation et de banditisme dans cette unique passage terrestre qui relie l’Europe et l’Afrique de l’Ouest.  Pointé du doigt par la communauté internationale, notamment pour ses provocations et sa défiance à l’égard du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), le Polisario a lâché ses sbires à Paris.

Les images de violences perpétrées à l’encontre des Marocaines de France et postées sur les réseaux sociaux, suffisent à elles seules à établir le flagrant délit. Les auteurs de ces crimes sont d’ailleurs aisément reconnaissables sur les images qui inondent les réseaux sociaux. Pourtant, il n’y a eu aucune interpellation par les services de police. Qu’attend alors la justice française pour demander des comptes à ces bandits? En tout cas, l’Union des Associations des Marocains de l’Essonne, a annoncé le 30 novembre 2020, son intention de porter  plainte contre des mercenaires du Polisario pour coups et blessures.

Affaire à suivre…

Mohcine Lourhzal

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