La décision américaine est un gage d’une solution réaliste au différend artificiel autour du Sahara marocain

Reconnaissance US de la souveraineté marocaine sur son Sahara

La reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Maroc sur son Sahara consolide les efforts déployés par le Royaume et constitue un gage d’une “solution réaliste” au différend artificiel autour de l’intégrité territoriale du Maroc, a indiqué l’analyste politique guatémaltèque, Phillip Chicola.

Dans un article d’opinion publié dans le grand tirage guatémaltèque “El Periodico”, Chicola a souligné que “cette reconnaissance importante des États-Unis permettra sans aucun doute de faire progresser les efforts du Maroc, en coordination avec les Nations Unies, visant à résoudre la question du Sahara marocain et trouver une solution réaliste à ce conflit régional”.

La décision américaine de reconnaitre officiellement la marocanité du Sahara est un gage d’une “solution réaliste” à la question du Sahara, dans le cadre de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc et qualifiée par le Conseil de sécurité de l’ONU de “sérieuse et crédible”, a-t-il ajouté, notant que la position des États-Unis “constitue également un nouveau pas vers la consolidation de la paix et de la stabilité dans la région”.

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D’autre part, l’expert a mis en avant les réformes lancées par le Maroc, sous la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans différents domaines, notamment religieux, relevant que le Royaume est un pays qui embrasse la modernité et reste attaché aux valeurs de coexistence entre les religions.

Le directeur du département politique de l’Organisation pour la liberté et le développement, un think tank indépendant basé dans la capitale Guatemala, a affirmé que les réformes engagées par le Maroc dans les domaines de la religion et de l’éducation ont permis de contrecarrer les idéologies extrémistes, faisant observer que le Royaume est “le pays arabe où cohabite le mieux les personnes de différentes confessions”.

À cet égard, l’analyste politique a rappelé la visite l’année dernière au Royaume du Pape François, qui illustre le climat de coexistence entre les religions au Maroc, ajoutant que cette visite visait à renforcer le dialogue interreligieux et à examiner des solutions communes aux défis auxquels le monde est confronté, comme la discrimination religieuse, l’extrémisme et le terrorisme.

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Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, et le Pape François ont signé o l’occasion de cette visite l’”Appel d’Al Qods”, visant à conserver et à promouvoir le caractère spécifique multi-religieux, la dimension spirituelle et l’identité particulière de la ville sainte, est-il rappelé.

Dans le même contexte, l’universitaire guatémaltèque a évoqué la réactivation des mécanismes des relations avec Israël, mettant en exergue l’affluent hébraïque dans l’identité marocaine, le Royaume étant l’un des pays qui promeuvent l’héritage juif.

LR/MAP

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