Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, dont le mandat arrive à terme à la fin de cette année, s’est dit disposé à briguer un second mandat de cinq ans à la tête de cette organisation mondiale, dont le siège principal est à New York.
Selon la Charte des Nations-Unies, le Secrétaire général est nommé par l’Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité. En d’autres termes, il s’agit d’un processus en deux étapes, à savoir une recommandation de l’instance exécutive de l’ONU, suivie d’une décision prise par l’Assemblée générale, qui rassemble les 193 Etats membres de l’organisation.
Dans une lettre envoyée lundi aux représentants des Etats membres, le président de l’Assemblée générale a indiqué avoir écrit à M. Guterres pour l’informer de son intention de « lancer le processus de sélection du prochain Secrétaire général et d’obtenir une indication rapide pour savoir s’il compte briguer un second mandat ». Il a dit avoir reçu « une réponse » de M. Guterres qui a fait part de « sa disponibilité pour un second mandat ».
L’actuel Secrétaire général « a également exprimé sa volonté de soumettre un énoncé de vision et de participer à un dialogue informel avec les Etats membres » sur les priorités et les objectifs de son second mandat à la tête des Nations-Unies. Outre Antonio Guterres, aucun autre candidat n’est actuellement en lice pour le poste de Secrétaire général de l’ONU pour la période 2022-2026. D’habitude, le processus de sélection du Secrétaire général est achevé vers le mois de juin.
Mais cette année, il n’est pas encore clair quand ce processus sera achevé, selon le porte-parole de la présidence de l’Assemblée générale.
LR/MAP