Des présidents viennent d’être suspendus de leur fonction. La liste des élus concernés a été publiée dans le Bulletin officiel du 1er janvier 2015.
A six mois des élections communales (prévues l’été prochain), le ministère de l’Intérieur vient de révoquer des présidents de collectivités territoriales diverses, ainsi que certains de leurs adjoints. En effet, 12 présidents et quelques adjoints ont été limogés suite à des rapports de l’Inspection générale de l’administration territoriale (IGAT) ayant mis à jour l’existence d’irrégularités et de dysfonctionnements dans la gestion locale. Parmi eux, l’un des ténors du parti de l’Istiqlal à Casablanca. Il s’agit de Me Ahmed El Kadiri, président du conseil de l’arrondissement de Maârif. Il vient d’être suspendu de ses fonctions de président, ainsi que deux de ses adjoints. La décision du ministère de l’Intérieur a été basée sur les résultats de l’équipe de l’IGAT qui avait débarqué à la commune il y a quelques mois et relevé plusieurs dysfonctionnements dans la gestion de cet arrondissement communal. Ces dysfonctionnements sont liés aux infractions au code de l’urbanisme, l’exploitation de l’espace public et le trafic d’influence. Pour rappel, c’est le deuxième président d’arrondissement qui se voit infligé la même sanction de suspension durant ce mandat à Casablanca. En effet, l’administration territoriale avait déjà suspendu de ses fonctions Rédouane Messouadi dans l’arrondissement de Lissasfa pour falsification de document officiel et abus de confiance…
Le département de Mohamed Hassad a également procédé au limogeage du président de la commune rurale de Taounza à Azilal et de son premier adjoint. L’enquête menée par les services du ministère a révélé que le président ne respectait pas, entre autres, les règles des appels d’offres publics, alors que son adjoint avait enfreint la loi sur les lotissements.
Dans la province de Berrechid, c’est le président de la commune de Had Soualem qui se voit limogé de son poste pour mauvaise gestion des biens communaux. Dans la ville de Salé, ce sont deux élus locaux qui sont concernés, à savoir le cinquième adjoint du président de la commune de Laâyayda et le premier adjoint du président de l’arrondissement de Bettana, dont la responsabilité sur plusieurs manquements a été attestée. Les présidents des communes de Ouazzane, de Martil (et son premier adjoint) à Tétouan et de celle d’Aourir à Agadir ont été également destitués. Ces élus ont été écartés pour cause, chacun en ce qui le concernait, d’autorisations de construire illégales (des dépassements dans le domaine de l’immobilier), de non-respect des procédures relatives aux marchés publics, de violation des lois et de l’éthique de l’action communale, de non-recouvrement des taxes communales ou de dépenses d’hydrocarbures non justifiées.
Depuis 2009, année des dernières élections communales, le ministère de l’Intérieur a pris des décisions similaires à l’encontre de nombreux élus cités dans les enquêtes effectuées par l’Inspection générale du ministère de tutelle, mais également dans les rapports de la Cour des comptes.
Bouchra Elkhadir
Réponse de mon cher papa au chef de gouvernement et au Ministre de l’intérieur qui l’ont limogé de ses fonctions – car ils trouvaient que ses politiques et ses choix étaient privilégiaient les plus vulnérables !!! le complot politique et les manipulations ne résisteront pas face à un grand Monsieur qui a donné son âme à son pays ! Que JUSTICE SOIT FAITE et VITE !
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