La Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme (LADDH) a lancé un appel aux autorités algériennes pour la libération des détenus d’opinion et des journalistes et l’ouverture du champ politique et médiatique.
Dans un communiqué publié sur Facebook, la LADDH a réitéré son « appel à une solution politique globale pacifique, démocratique et négociée ».
Elle a expliqué qu’à quelques jours de la célébration du 2è anniversaire du Hirak, ce mouvement de protestation qui a chassé le président Abdelaziz Bouteflika du pouvoir après 20 de règne, plusieurs voix se sont élevées pour renouer avec les marches pacifiques.
L’organisation de défense des droits de l’Homme a rappelé que les « droits de manifestations pacifiques et de réunions publiques doivent être respectés d’autant qu’ils sont garantis par la loi nationale, notamment la Constitution (qui consacre pour rappel le régime déclaratif) et par les conventions internationales des droits humains ratifiées par l’Algérie, d’autant que le Hirak est béni ».
Elle a mis en garde contre toutes velléités de recours à la répression et l’utilisation de la force, d’ailleurs injustifiée contre le « Hirak pacifique » en interpelant les pouvoirs publics à garantir la sécurité et le bon déroulement des manifestations publiques pacifiques de célébration du deuxième anniversaire du Hirak.
La LADDH a appelé en outre « à faire échec à toute tentation de dérapage ou de déviation de son Hirak et à respecter les consignes de prévention sanitaire contre la Covid-19.
LR/MAP