Trois noms seraient en lice pour remplacer l’actuel chef du Mouvement séparatiste: le Polisario. D’abord, Mohamed Lamine Bouhali, connu pour avoir servi dans les rangs de l’Armée nationale de libération (ALN) et proche des hautes sphères du pouvoir algérien. Alger serait d’ailleurs en train de tenter de l’imposer parce qu’il incarne la continuité, sauf que cette figure est vivement contestée par la population séquestrée pour la raison évidente qu’il a dirigé d’une poigne de fer les camps de Lahmada à Tindouf, depuis son investiture à la tête du pseudo «ministère sahraoui de la Défense».
Deuxième candidat, Bachir Mustapha Sayed, frère du fondateur du front Polisario, Mustapha El Ouali Sayed mort assassiné dans un combat armé en territoire mauritanien. Ces deux hommes, Mohamed Lamine Bouhali et Bachir Mustapha Sayed, appartiennent à la puissante tribu des Rguibat. Troisième et dernier candidat à la succession de Mohamed Abdelaziz, Mohamed Sidati, représentant du front Polisario pour l’Europe. A l’opposé de Mohamed Lamine Bouhali et de Bachir Mustapha Sayed, il appartient à la tribu des Tekna. Il est le fils d’un magistrat marocain et le petit-fils de Cheïkh Ahmed El Hiba qui s’était battu pour l’Indépendance du Maroc sous le protectorat français.