L’an 1 de Covid-19

Mesures de prévention «sur mesure»

Etat d’urgence, mois après mois

Le vaccin, de suspense en suspense

Une troisième vague aux frontières

Et quid du Ramadan, dans 3 semaines?

…Pas fini avec cette pandémie de Ouf !

l’an 1 de covid 19

Maudit soit le nouveau Coronavirus. En douze mois, cette bactérie microscopique et aux multiples appellations, a contaminé la planète entière. A l’origine d’une pandémie inédite et la plus grave de l’ère moderne, la Covid-19 a ôté la vie à plus de 2,5 millions de personnes dans les quatre coins du globe.

Le jour où tout a basculé

Au Maroc, le premier cas de contamination au Sars-Cov-2 a été recensé le 2 mars 2020. Pour garder l’épidémie sous contrôle, les autorités publiques, sous l’impulsion et conformément aux Hautes directives de SM le Roi Mohammed VI, ont pris une série de décisions anticipatives. Ces dernières ont permis au Royaume, de contenir la propagation du virus, tout en limitant ses conséquences économiques et sociales aigues.

Le 13 mars 2020, le Maroc décide la fermeture de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes. Le même jour, le ministre de l’Education nationale annonce la fermeture jusqu’à nouvel ordre, des établissements scolaires. Face à une épidémie redoutable, il fallait agir vite, et c’est exactement ce que le Maroc a fait.

Le 19 mars 2020 au soir, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, fait une annonce importante, la première du genre jamais prise par le Royaume. Pour garder le contrôle sur la situation épidémiologique à l’échelle nationale, le Maroc décrète l’Etat d’urgence sanitaire et un confinement de la population. De mars à juin 2020, les déplacements ont été soumis à la délivrance d’une autorisation spéciale délivrée par les autorités locales. En outre, cafés et restaurants sont sommés de baisser le rideau. Seuls les commerces essentiels (épiceries, supermarchés…) sont autorisés à poursuivre leur activité dans le respect des horaires d’ouverture et de fermeture. 

Le Chili a vacciné 80% de la population cible contre la COVID-19

Déconfinement progressif et adaptable

En juin 2020, le Maroc entame un déconfinement progressif de la population. Cette levée des restrictions s’accompagne d’un assouplissement des mesures restrictives, notamment en ce qui concerne l’attestation de déplacement dérogatoire. Toutefois, rien n’est acquis, dans la mesure où les walis et gouverneurs sont habilités à prendre les décisions qu’ils jugent nécessaires en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique dans chaque ville, région et province du Royaume.

Campagne de vaccination, espoir et suspens

Ce qui rassure les Marocains et donne l’espoir d’un retour à une vie aussi proche que possible de la normale, c’est la cadence avec laquelle avance la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19. Lancée par SM le Roi Mohammed VI, le 28 janvier 2021, cette campagne d’immunisation anti-Covid avance à grands pas. En moins de deux mois, le Maroc a réussi à vacciner une grande part de la population à risque et fait mieux que les grands pays européens. Dans un contexte mondial marqué par une course effrénée aux vaccins anti-Sar-Cov-2, le rythme de vaccination pourrait connaitre de légères perturbations qui concerneraient uniquement les personnes n’ayant reçu, à ce jour, aucune dose du vaccin. Pour les autres qui ont déjà reçu leur première injection, ceux-là, recevront leur piqûre de rappel à la date convenue.

COVID-19 chez l'enfant, rumeurs et désinformation !

Aujourd’hui, c’est cette troisième vague de l’épidémie aux frontières et l’approche du mois de Ramadan qui inquiètent le plus. Les pouvoirs publics sont confrontés à un double défi. Il s’agit d’abord de faire en sorte que le Maroc échappe à la 3ème vague de la pandémie, surtout depuis l’apparition de nouveaux variants du virus (britannique et sud-africain), en Europe. 

A l’approche du Ramadan, les interrogations fusent. Les autorités vont-elles alléger les mesures restrictives pour permettre aux Marocains de célébrer cette fête religieuse si chère à leur cœur? Il n’y rien d’officiel à l’heure où ces lignes sont écrites. Ce qui est sûr, c’est que les autorités religieuses au Maroc, prendront les bonnes décisions. En définitive, l’objectif est de protéger la vie des citoyens et en même temps, préserver l’équilibre de l’économie nationale. 

A quand la fin de la pandémie? Personne ne peut répondre à cette question à l’heure actuelle. Il est par contre certain que ce n’est pas fini avec cette pandémie de Ouf !

Mohcine Lourhzal

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